•  

    L'Odyssée de la Vie n'avait point vocation,

    Dans nos allées-retours, nos revenues cycliques,

    A éclipser l'Amour de ces teintes tragiques,

    Larmes perlant de nos manques d'évolution.

     

    Le menu concocté de notre apprentissage:

    L'acquisition des grandes qualités humaines,

    Nous aurait emmenés vers cette aura sereine

    Où baignent les esprits qui ont rejoint les Sages.

     

    La mort n'existe pas. L'ignorance nous ment!

    A moins que ce ne soit pour arroser mes fleurs,

    Vous devriez sécher incessamment vos pleurs!

     

    Vous nous libéreriez enfin de vos tourments!

    Et, tendre, imaginez, dans l'Amour et la Foi,

    L'éclat de l'horizon nouveau qui s'ouvre à moi.

     

    L.


    4 commentaires
  •  

    De l'ultime saison… le dernier épisode!

    Voici bientôt la fin de mon Céleste exode!

    Puisque l'ère est dans l'air d'un terme à mon errance,

    Je m'en vais retrouver mon Immortelle Essence.

     

    O Léthé, dont l'eau tonne, empruntant des lits verts,

    Il est temps de me rendre, aux Lois de l'Univers,

    Ma mémoire ancestrale, autrefois dérobée,

    Chacun des souvenirs de cette Muse Aimée…!

     

    Fini de ces frimas terrestres de l'hiver,

    Des printemps mensongers tristement solitaires!

    Des étés automnaux; des automnes tragiques, …

    Bref, des quatre saisons sans couleurs symphoniques!

     

    Un Paradis m'attend, aux printemps éternels,

    Bienvenus, de saison… je retourne vers Elle!

    Et sens renaître en moi mon âme cinéaste…

    L'épisode prochain promet un sacré faste!

     

    L.


    2 commentaires
  •  

    Un instant suspendu… où s'émeut le silence,

    Où défaillent les mots, d'un surplus d'éloquence.

    Je redoute et j'épie, en frissons immobiles,

    L'émouvant bégaiement affolé de tes cils…

     

    Ce regard alarmé, qui me fuit, qui me cherche,

    Craintif et désireux de me tendre une perche.

    Muette invitation d'un volubile aveu,

    Jeté, en un clin d'oeil, juste du bout des yeux…

     

    Juste du bout des yeux, d'un trouble dérapage,

    Dont l'écho plus hardi maintenant se présage,

    Dans l'optique hypnotique, où vacille ma flamme,

    Pour ce qu'ils ont touchés au tréfonds de mon âme…

     

    Un instant suspendu… où s'émeut le silence,

    Où défaillent les mots, d'un surplus d'éloquence,

    D'une osmose, étoilée d'ardentes étincelles,

    Aspirant mon reflet au fond de ta prunelle…

     

    L.


    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires