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Vivre sans tabou! Depuis la puberté,
N'avons-nous rêvé de cette Liberté,
Une liberté, qui ne serait que nôtre,
Qui ne fait plus cas du jugement des autres.
Mais la Liberté, c'est aussi le respect
De l'autre et de soi; ce n'est pas un secret.
Et pardonnez-moi ces aveux circonspects:
Si chacun de nous, doit acquérir, je pense,
Sans compter sur l'autre, sa propre expérience,
La Vie sait donner à qui sait recevoir
Mais faut-il ouvrir ses bras pour le savoir!
L.
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Acquérir les valeurs absolues de l'Amour
Dans une succession d'éphémères séjours,
Si tel était le but de nos venues sur terre
Et la clé de ce beau Paradis légendaire?
Si le charme caché de cet apprentissage
Etait de faire de chacun de nous un Sage,
Notre meilleur atout vers la Sérénité,
La flamme nous guidant droit à l'Eternité?
Qu'importe si le sel distillé de ma plume
N'emporte, auprès de vous, qu'un intérêt posthume!
Plus que jamais à l'écoute de vos désirs,
Je continuerai, de là-haut, à vous sourire…
L.
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De l'évaporation de mes larmes émues,
S'effiloche mon cœur, d'une ardeur prophétique,
Tel un aveu versé à l'encre sympathique
S'élevant jusqu'aux nues.
Sous clandestinités des points de suspension,
Le tracé de ma plume espiègle a dérivé
Dans les vagues d'amour doucement parfumées
De ton inspiration.
L'empreinte magnifique, aimante, de tes ailes,
Qui aspire et s'osmose à mon émanation,
S'est fait écho de nos tendres déclarations
Dans l'écume du ciel.
Et cette rémanence, éperdue d'émotion,
Etoilant l'infini en son sillon laiteux,
Illumine ma vie du reflet merveilleux
D'un songe en suspension…
L.
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Dans ce panorama de splendides couleurs,
Se laisse deviner, au verso du couchant,
Secrètement de l'aube l'éternel amant,
Qu'un jour nouveau se lève en un lointain ailleurs.
Entre ciel et terre, l'audace funambule
D'un jeu de séduction mélangeant les lumières
Alliera, au présent, le futur et l'hier,
D'un hymen unissant l'aurore au crépuscule.
Mon rêve d'absolu, d'allant vertigineux,
Entre deux horizons, d'un émoi malhabile,
Sans filet, chahuté, oscille sur ce fil
Où toute perspective épouse ainsi les cieux.
Promesse en suspension d'un pérenne bonheur,
Qu'égrène, en s'approchant, le chant de la pendule,
Pour cette heure où j'embrasserai le crépuscule,
Pour ce jour qui se lève en un lointain ailleurs…
L.
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