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    Douceur égrainée de la Harpe

    Remémore-moi le passé,

    Libérant de son épicarpe

    Mon esprit prompt à rêvasser.

     

    O Joie, sautillant sur la gamme,

    Dans un même élan cadencé,

    Que retrouver la Gente Dame

    Que nous eussions jadis aimée… !

     

    Quand ce sourire ensoleillé

    Sous sa coiffe blanche prévaut,

    Evoquant la beauté cachée

    De délices sous son bliaud.

     

    O Harpe, aux douceurs égrainées,

    Avouerais-je que rien ne vaut

    Cette escapade improvisée

    En mes souvenirs médiévaux…

     

    L.


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    De fait, sans préméditation,

    Les pensées flottent sans mémoire.

    La vie s’est mise en suspension,

    Détachée presque de l’Histoire.

     

    Ne reste que l’instant présent,

    Aux inspirations funambules,

    Décérébré, voir inconscient,

    Comme emprisonné dans sa bulle.

     

    Le passé futile s’efface,

    Conformément à nos prières,

    En estompant la moindre trace

    Des cicatrices de l’hier.

     

    Linceul anesthésiant les songes,

    Le futur recouvre la foi,

    Couvrant d’un voile de mensonges

    Les aspirations d’autrefois,

    Aux reflets aveuglés, sans teint,

    Des impossibles lendemains.

     

    L.

     

    (avec un clin d'oeil à qui se reconnaitra, je l'espère, si jamais elle passe par là...)


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    Au détour d’un matin, de ton rêve imprégné,

    Un espoir a fleuri en mon cœur esseulé.

    Fusse une coquille, je ne cesse de croire

    Que le monde futur augurait notre histoire.

     

    Et tandis que le sable inlassable s’égrène,

    Que l’union de nos noms à jamais ne gangrène,

    Sourdement monotone, au sablier du temps,

    L’esprit moins terre à terre, obstinée je t’attends.

     

    L.


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    Juste avant de partir aux confins de la toile

    Où l’astre de la nuit fait sa cour aux étoiles,

    Dans une inspiration que jalouse la stance,

    Un songe d’hyménée caresse le silence.

     

    Voluptueuses prémices aux douceurs d’un rêve,

    Dans la joie d’un oubli au beau jour qui s’achève,

    Aux brises d’un écho, d’un souffle de l’Astral,

    Ton soupir a bercé mes pensées musicales.

     

    L.


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