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    Dans la salle tout se prépare,

    Tout le monde est à son affaire,

    Chacun s'active de concert.

    Allez, en avant la fanfare!

    Le grand chef déjà fait sa pub…

    Encore un tube?

     

    Aller, en avant la musique!

    Tout est prêt, un, deux, trois, partez!

    L'opération peut commencer.

    Il faut réviser ses classiques!

    Mon âme anesthésiée titube…

    Encore un tube?

     

    Au loin s'entrechoquent les cuivres...

    Je les sens mettre les turbines.

    Dans ma tête tout tambourine,

    Attentive à ce qui va suivre!

    Je commence à avoir les flubes…

    Encore un tube!?

     

    Le récital monte d'un ton,

    Et je tremble dans mon séquestre

    De ces nouveautés qui s'orchestrent…

    Ne me joue-t-on pas du violon?

    La peur est là qu'ils ne m'entubent…

    Encore un tube!?

     

    Aux confusions des perfusions,

    Sondes et autres cathéters,

    Mais que cherchent-ils à me faire?

    M'attacher au drain de Redon?

    Mon esprit pustule de bubes…

    Encore un tube!!!

    Curieux! mon malaise s'incube…?

    Encore un tube!!!

    Encore un tube...?

     

    L.


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    Souhaitiez-vous que ma joie s'élève,

    Que mon âme touche les cieux,

    Epousant la forme d'un rêve

    D'un nouvel élan audacieux?

    J'ai laissé mes yeux s'éblouir,

    Ainsi que mon âme d'enfant,

    De l'éclat de votre sourire,

    Tel un baume revivifiant.

     

    Fusse l'objet d'une prière?

    Mon luth affolé s'est épris,

    Tant l'onguent de votre lumière

    Aura parfumé mon esprit.

    Depuis vont mes mots indomptés,

    Prompts soient-ils à vous rendre hommage.

    Oseriez-vous vous en draper,

    Ils ne vous feraient pas ombrage.

     

    Fusse votre premier désir,

    Ou celui secret de mon cœur,

    De s'honorer de devenir

    Vos plus dévoués serviteurs,

    Permettez-leur d'être pour vous

    Ces admirateurs anonymes,

    Emus de ce qui ne s'avoue

    Qu'en la caresse de ces rimes,

    Et mû de ce qui ne s'avoue

    Qu'en la caresse… de mes rimes.

     

    L.


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    Que venez-vous peuplez mes rêveries diaphanes,

    Ainsi qu'une miraculeuse apparition,

    De votre silhouette ancrée en filigrane

    Dans une vie que je croyais en suspension?

     

    Dès le lever du jour, dirai-je … jusqu'au soir,

    Que venez-vous troubler mes pensées, avec art?

    Aussi, pardonnez-moi si je me plais à croire

    Que, non, vous n'êtes pas passée là par hasard!

     

    Vous me pardonnerez aussi cette insolence

    Si j'osais à penser que ce rôle de Muse,

    Qui sut tirer ma plume de sa somnolence,

    Peut-être vous agrée, sinon ne vous amuse!

     

    Jusque-là j'ignorais, l'esprit souvent ailleurs,

    Cette force cachée dans un semblant d'espoir,

    Que même une illusion peut conduire au bonheur,

    Ressusciter la vie, tout au moins l'émouvoir.

     

    Quoi qu'il en soit, mon cœur, craignant les cicatrices,

    Se croirait obligé, mal à l'aise, je pense,

    Que celles-ci fussent réelles ou factices,

    De chanter comme un fou pour meubler tout silence.

     

    Qu'il n'ait d'autre reflet que celui de l'Espoir,

    Et par tout le respect que j'ai à votre égard,

    Vous ne m'en voudrez pas si je m'obstine à croire

    Notre rencontre autre que le fruit d'un hasard!

     

    L.


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    Tout comme hypnotisé par les flammes qui dansent,

    La chaleur du foyer, son doux crépitement,

    Mon esprit s'aventure en d'autres évidences,

    Aspiré malgré lui tout droit au firmament.

     

    Attirées par ce brasier incandescent,

    Rongées en tout coin, mes pensées s'envolent.

    Le feu léchant mes pieds, je sens que je décolle.

    La douleur ne vit pas dans mes rêves d'enfant.

     

    Les braises en éclats, tel un feu d'artifice

    Aux reflets étoilés, illuminent mon âme

    De couleurs chamarrées où l'euphorie s'esquisse,

    Retrouvant dans l'instant sa juvénile flamme.

     

    Soudainement le feu se rappelle à ma vie,

    Il devient vivant, sa caresse une morsure.

    Projeté quelques secondes dans l'infini,

    Je me retrouve au lit sous une couverture.

     

    Ce lit où je m'endors, au chaud, l'esprit serein,

    Pour voyager encore en des rêves qui dansent

    Et qui me berceront jusqu'au petit matin

    Dans le berceau douillet des flammes de l'enfance.

     

    LePoetedu42 et L.


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    Rescapées toutes deux d'un fulgurant tsunami,

    Eclairs douloureux, maux d'hier, zébrant l'âme.

    Rejoignons notre enfance fleur bleue Amie,

    Retrouvons au ciel clair nos joues empourprées.

     

    Le calme est revenu, l'avenir transparait

    Dans le présent sauvé retrouvant ses attraits,

    Et le passé n'est plus qu'un mauvais souvenir.

    Que j'aime, mon Amie, à te revoir sourire!

     

    En cette période festive regardons la brillance,

    Tes projets quelle joie je suis bouche bée de les entendre,

    Les paillettes font place au noir mat de la malchance,

    Voyons dans le céleste des panaches doux et tendres.

     

    Dans l'illumination, la vie reprend sa place,

    Osons la vivre de nouveau avec audace,

    Dans l'allégresse pétillante de lumière

    Ainsi que l'a toujours voulu pour nous l'Ether.

     

    Morganne et L.


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