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    Des perfusions à profusions,

    Soigneusement aseptisées,

    A l'injonction des injections,

    Nous aurions, parfois, préférer

    La prescription des prescriptions;

    Mais là, il ne faut pas rêver!

     

    Toute réclamation est vaine,

    Pour peu soit-elle autorisée…

    Et pas de veine pour nos veines,

    Pour nos veines vampirisées,

    Sinon de gagner, quelle aubaine,

    Un bel hématome irisé!

     

    Les prises de sang à la chaine?

    C'est aussi notre quotidien!

    Et n'ayez crainte pour vos gènes,

    Nous maitrisons cet art du soin

    Dans une vraie approche humaine...

    Vous pouvez desserrer le poing!

     

    Ah! votre perf s'est fait la belle?

    Non! Ce n'est rien! Pas de panique!

    Ce n'est qu'un fait accidentel,

    Ignoré de nos statistiques!

    Désolée! L'aiguille est rebelle!

    Pas de soucis, on vous repique!

     

    Nos plaintes seraient superflues,

    Puisqu'enfin, nul ne nous écoute…

    Que déjà nos vies suspendues,

    A la potence, pas de doute,

    Subissent leurs drogues qui tuent,

    Inoculées… au goutte-à-goutte!

     

    L.

     


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  •  

    Un recueil à ne pas manqué...

     

    http://www.thebookedition.com/fr/un-monde-en-poesie-p-340515.html

     

    Recueils à ne pas manquer...

     

    http://www.thebookedition.com/fr/kaleidoscope-de-mots-p-345046.html

     

    Mon Avis:

    Une plume poétique hors paire... Deux recueils à ne pas manquer!

    L.

     


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  •  

    Que d'émotion devant ma flamme vacillante,

    Face à vos sentiments aux reflets bigarrés!

    M'écoutiez-vous, Muse adorée, hein, quand, décente,

    J'ai tenté de vous éclairer?

     

    Me direz-vous, ai-je manqué d'une étincelle

    En mon aura illuminée, que, sans bobèche,

    Fébrile sans filet, ma chandelle chancelle…

    Qui donc aura vendu la mèche?

     

    Evaporée aux volutes des voluptés,

    Je me serai pour vous ardemment consumée,

    Que, feu mon feu, ma part affine à regretter

    De tout voir partir en fumée.

     

    Briller dans vos yeux fut l'apogée de ma vie.

    Je n'emporterai pas de plus beau souvenir.

    Peut-être est-il grand temps d'éteindre la bougie

    De ce dernier soupir…

     

    L.


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    Mon esprit naufragé, devant sa feuille blanche,

    Au lieu de s'épancher, s'évapore et s'épanche

    Dans une hémorragie d'un allant d'avalanche.

     

    La Fortune a choisi, mais était-ce bien elle,

    Je n'imaginais pas qu'elle fut si cruelle,

    En m'éloignant de vous, de me couper les ailes.

     

    Un amour à la marge et des gènes sans gêne,

    Devant se débattre sans cesse dans l'arène,

    M'auront privé ainsi de mon seul oxygène.

     

    Etait-ce si honteux que vous avoir aimée?

    Le printemps se transforme en un hiver glacé

    Où mon Destin patinerait sans avancer.

     

    Ce refus de ce rôle de catalyseur,

    Que vous jouiez si bien pourtant, à votre honneur,

    Souhaitant me ménager, m'a déchiré le cœur.

     

    Partout où vous étiez mon palpitant s'éreinte,

    Prisonnier d'un inextricable labyrinthe,

    Et toujours aux abois, à chercher votre empreinte.

     

    Je vous en conjure, plutôt plus tôt que tard,

    Ne laissant, cette fois, nulle place au hasard,

    Le voulez-vous, tirez-moi de ce cauchemar.

     

    Et faites-le, je vous en prie, de préférence,

    Puisque l'intervention relève de l'urgence,

    Inoubliablement d'un baiser de romance.

     

    Inoubliablement... d'un baiser de romance.

     

    L.


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    Fusionnant ardemment au lyrisme des gestes,

    L'atmosphère, inspirée, en complice amoureuse,

    Aux frénésies émues des envolés célestes,

    Nous enlaçait de son étreinte vaporeuse.

     

    Des caresses délicatement parfumées,

    Œuvrant dans l'élégance, en toute gourmandise,

    Où nos mains, orfèvres d'un plaisir insensé,

    Au satin harmonieux de nos peaux, poétisent.

     

    Epousant, aérien, nos élans de prestige,

    Le silence insolite, en figure de styles,

    Ondulait nos désirs en éloquents vertiges,

    De ses effleurements fébrilement subtils.

     

    En déchirant la nuit, le chant de nos soupirs,

    Dans l'empreinte extasiée d'aphones confidences

    En aveux murmurés, aiguisait le désir,

    Jusqu'au paroxysme de son intense instance.

     

    Dans l'ardente fusion du langage des corps,

    Le lyrisme exalté, langoureux de nos gestes,

    Nous aura, un instant, exilées du décor,

    Devant l'inspiration d'une envolée… céleste.

     

    L.


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