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    A double clés m'auriez-vous fermé votre porte

    Définitivement ou bien puis-je espérer

    De n'être pas encore à vos yeux déjà morte,

    Ou telles vos larmes, à jamais oubliée?

     

    Je ne sais pas si c'est ce silence radio,

    Jeté vulgairement ainsi qu'un détritus,

    Ou cette simili tolérance zéro

    Au monstre que je suis, qui me blesse le plus.

     

    Je n'ai sans doute pas suffisamment souffert,

    Et j'ignorais que pour gagner son paradis

    Le passage obligé est de vivre un enfer.

    Comment l'Amour peut-il être à ce point maudit?

     

    C'est fou comment nos peurs trop souvent nous abusent.

    Moi, j'attendais de vous une belle Amitié,

    Et d'endosser pour moi ce beau rôle de Muse,

    Vous qui êtes mon double et non pas ma moitié.

     

    Si vous les aimez, n'attendez pas que mes rimes

    Défleurissent ni que mes mots ne s'asphyxient,

    Que nos existences ne tombent dans l'abîme,

    Un rien de vous saurait nous redonner la vie.

     

    Je vous en prie ne me fermez pas votre porte

    Et ranimez en moi cet espoir d'espérer

    De n'être pas encore à vos yeux déjà morte.

    Dites-moi que vous ne m'avez pas oubliée...

     

    L.


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    La Grande Sophie - Je ne changerai jamais

     

    Des promesses excommuniées,

    Que j'ai trahi à contre cœur,

    Contre ma propre volonté.

    Qui me dira d'où vient l'erreur,

    Quand l'honnête affabulation

    D'un épique songe utopique,

    Pavé de bonnes intentions,

    S'affuble d'un humour tragique.

     

    Victime d'un rêve naïf,

    Inachevé, interrompu,

    Aux espérances apocryphes

    Trop sincèrement corrompues.

    L'Ornière d'écho, incidence,

    Ainsi qu'un tangible mirage,

    D'un avenir, qui me devance,

    A échoué, là, sur mon visage.

     

    Des vérités remaquillées,

    Dans un reflet en trompe l'oeil,

    Ingénues, en pâle fumée,

    Ne faut-il en faire mon deuil.

    Des mensonges désabusés

    Auront sacrifié mes désirs,

    Jouant les contre-vérités

    Même à venir… Même avenir!

     

    L.


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    L'inspiration, c'est comme le désir...

    lorsqu'on ne les satisfait pas sur l'instant, ils s'évaporent...

    L.

     


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    Certes, vous m'aurez fait mettre un genou à terre,

    Cherchant sans aucun doute à ébranler ma foi,

    Trop étriqués dans vos jugements arbitraires,

    Jaloux que vous étiez de je ne sais trop quoi.

     

    Quelle opportunité, je n'en suis pas peu fière,

    De faire ainsi ma cour à ce charmant minois!

    Désolée pour l'humour, pardon de vous déplaire

    En affirmant que c'est à vous que je le dois.

     

    Mon âme vous sera pour toujours insoumise.

    A vos agissements, quelque peu réfractaire,

    Si vous le désirez, je puis doubler la mise

    Pour une position propice à la prière.

     

    Que m'importe que vous continuiez vos bêtises,

    Je ne vois pas la vie comme un chemin de croix.

    Le Soleil et l'Amour en mon cœur s'éternisent.

    Vous devriez essayer, entre vous et moi.

     

    L.


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    Elle aura beau user de tous ses stratagèmes,

    Tout essayer pour retenter de me séduire,

    Son charme d'autrefois plus jamais ne m'inspire.

    Je ne pense qu'à vous, qui me manquez, que j'aime.

     

    Jadis, pour me remplir d'une indicible joie,

    Il suffisait simplement qu'elle se consacre

    Divinement rien qu'à faire chanter la nacre.

    Mais qui me donnera d'entendre votre voix?

     

    Exhiber à mes pieds sa dentelle d'écume

    Ne parvient plus dès lors ni même à me distraire,

    Et son déshabillé, dans un effet contraire,

    Me fait penser à vous bien plus que de coutume.

     

    Usant de sa colère, en d'énormes vacarmes,

    Elle a même essayé la méthode sauvage.

    Mais l'embrun projeté aux rochers du rivage

    Ne fait plus illusion pour éclipser mes larmes.

     

    Alors elle a tenté, dans un dernier espoir,

    D'utiliser aussi la manière docile,

    Sans parvenir à agrémenter mon exil.

    Ni calmer cette envie que j'ai de vous revoir.

     

    Et la mer, comme si rien n'avait plus de goût,

    Que la vie ne saurait m'émouvoir après vous,

    Se meurt, comme mon âme, en un dernier remous...

    Et moi... je pense à vous… à vous, et rien qu'à vous…

     

    L.


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