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Quand la nuit, à son apogée,
Soudainement sature l'air
De tendresses non éphémères,
De tout interdit, abrogées.
Et l'émoi, plus tôt resté coi,
Rendu libre, enfin, nous enfièvre,
Sous l'effleurement de nos lèvres
Aux baisers plus doux que la soie.
Ainsi commence le supplice
Au feu du désir isotherme
Qui effeuille nos épidermes
De nos mains d'amantes complices.
Dernier péché de gourmandise
Pour nos deux âmes du passé
Ne s'en lassant de s'enlacer
Dans de mutuelles convoitises.
Quand la nuit, pour nous, se prolonge
Imprégnant l'aube d'un matin
De joies sublimant le destin
Aux fins d'émerveiller nos songes.
Ainsi nos pensées s'amalgament
Dans le silence des aveux,
Laissant s'épouser dans les Cieux
L'écho de nos jumelles flammes.
L.
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