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    Parlez-moi de sincérité,

    Ou de grands serments éternels…

    Lorsque ma plus belle Amitié,

    D'une appartenance initiée,

    A mis mon cœur à la poubelle

    Sans aucune difficulté.

     

    Soit! Aucun problème! Parfait!

    Je te l'avais dit, souviens-toi:

    "Auprès de toi, je serai là

    Tout le temps que tu le voudras".

    Puisque tu ne veux plus de moi,

    Restons logique, je m'en vais.

     

    Je retourne dans mes nuages

    De Lumière et de Vérité,

    Derrière la porte entrouverte,

    Celle-là que je t'ai offerte…

    Comment ne puis-je regretter

    Ce choix qui te semble plus sage…

     

    Mais, tu sauras où me trouver

    Si jamais tu changes d'avis,

    Je ne t'en tiendrai pas rigueur

    Moi qui t'aime comme une Sœur,

    Tout à la fois comme une Amie

    Qui t'a donc déjà pardonnée.

     

    Cadeau d'un message essentiel:

    Lorsque la vie vous en fait voir

    Un peu de toutes les couleurs,

    Trouvez la force en vos douleurs,

    Dans un réel élan d'espoir,

    De vous en faire un arc-en-ciel.

      

    L.


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    Chacun de nous empruntera sa propre route,

    Peuplée d'embûches, de joie, d'épreuves, de doutes...

    C'est bien connu, ça s'appelle le "libre-arbitre",

    Et certains s'y amusent à faire les pitres.

     

    Moi, j'espérais, l'amour m'ayant déboussolée,

    Que nos chemins, viendraient d'un coup à s'accoler,

    Main dans la main, nos lacets enfin enlacés,

    D'une osmose d'amour, unique panacée.

     

    Mais force est pourtant de constater dans l'effroi

    Que mon trajet, qui fut dérouté malgré moi,

    S'il devait à nouveau me séparer de toi,

    Se transformerait en un long chemin de croix.

     

    Chacun de nous choisira son propre chemin

    Pour arriver au même endroit, parti de rien.

    Un jour viendra, nous atteindrons le Paradis,

    Quels que fussent nos erreurs et nos partis pris.

     

    Comme le Lièvre et la Tortue, ceux de la fable,

    Qui atteindra à la sagesse vénérable,

    Qui choisira le cheminement le plus court

    Pour arriver plus tôt dans les bras de l'Amour?

     

    Moi, j'espérais, l'amour peut parfois rendre idiot,

    Que nous jouerions ensemble un même scénario,

    Que tu viendrais, par un matin, dans ta blancheur

    Epouser ma noble candeur...

      

    L.


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    Mon rêve était trop beau, ne me réveillez pas,

    Que je puisse à jamais demeurer dans ses bras.

    Si le songe est le seul moyen d'être avec elle,

    Alors j'embrasserai le coma éternel.

     

    Dans ma rêvasserie, au bout de ses délires,

    Je vivais ce bonheur qu'elle seule m'inspire:

    Un repos sans repos, intense et idéal.

    Tout ce qui n'est pas elle, est devenu banal.

     

    Ne me ramenez pas dans la réalité,

    Je n'en veux plus. Qu'ainsi, on me laisse alitée.

    Sans elle, je n'ai plus de goût à l'existence,

    Epargnez-moi le cauchemar de son absence.

     

    Je vais la retrouver au pays du sommeil,

    Et qu'aucun d'entre vous surtout ne me réveille.

    Laissez-moi disparaître dans ma rêverie

    S'il n'y a qu'en ce lieu-ci qu'elle me sourit.

     

    Etre auprès d'elle est vraiment tout ce que j'espère,

    Mais ne me proposez jamais de somnifères;

    Faites-moi plutôt, en guise de narcotique,

    Une leçon de morale soporifique.

     

    Mon rêve était si beau, ne le réveillez pas,

    Que je puisse à jamais m'extasier dans ses bras.

    Puisque le songe est ma voie pour être avec elle,

    Souffrez que je retourne au coma éternel.

      

    L.


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    Bonheur à nul autre pareil,

    Lorsque vient s'infiltrer ton ombre

    Dans l'état de demi-sommeil

    Où, pour toi, doucement je sombre,

    Jusqu'à la magie du réveil.

     

    Ce souvenir d'un corps à corps,

    Mêlant les caresses de soie

    A l'indécence des accords,

    Laissant l'empreinte de nos doigts

    Aux nudités de nos trésors.

     

    Lueurs de cierges majestueux

    Pour un si charmant tête-à-tête,

    Extase, les yeux dans les yeux

    Quand, entre nos âmes muettes,

    Passent, repassent les aveux.

     

    J'aime nos rendez-vous secrets,

    Cette osmose de nos désirs

    Dans leurs interdits indiscrets,

    Intenses, de libres plaisirs,

    En nos Choeurs à coeurs guillerets.

     

    Au voeu d'un hypnose sans fin

    De prolongations éternelles,

    Reviens ce soir prendre ma main

    Dans cette allégorie sensuelle

    Aux promesses de lendemain.

      

    L.


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    Donne-le moi, par un mot doux, ce rendez-vous.

    Tu ne l’ignores point, je t’aime comme un fou,

    Qui eut, en déraison, changé ce monde inerte,

    Tout comme Robinson, en une île déserte.

     

    En une île baignée, sans rien d’autre alentour

    Que la Félicité, par la mer et l’Amour,

    Toi, juste Toi et moi, tes yeux pour seul azur,

    Notre commun émoi dessinant le futur…

     

    Rendons grâce à mon impatiente maladresse,

    En la foi d’un Destin, troublé d’autant de liesse,

    D’avoir affectionné d’incertains mots d’Espoir,

    Qui nous aurons aidé à ne cesser d’y croire.

     

    A ne cesser d’y croire et nous mener, dès lors,

    Sans plus d’ombre illusoire, en cette île aux trésors,

    Cet îlot enchanté, libres de tout aveu,

    Où je pourrais t’aimer en exauçant nos vœux.

     

    Ce vœu de t’enlacer de ce même Bonheur

    Dont ta seule pensée fait rayonner mon cœur.

    Donne-lui rendez-vous, que sans fin ne s’achève

    L’aspiration d’un fou à caresser tes rêves…

      

    L.


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