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    En rose hivernale nacrée

    Qui s'épanouie dans le deuil,

    Mon coeur amoureux fou s'effeuille

    De déclarations insensées,

    Comme cette fleur de printemps

    Qui encense nos souvenirs,

    Dans des promesses d'avenir

    D'une robe de nacre blanc.

     

    Au prix d'une rose effeuillée,

    Vois mon coeur radieux qui t'accueille,

    Te libérant de ton cercueil

    Et de toute fatalité.

    Comme un fragile papillon

    S'échappant de sa chrysalide,

    Tu t'épanouiras, livide,

    Future évadée de prison.

     

    Je t'effeuillerai au printemps,

    Dans mes libertés hivernales,

    En sondant ton moindre pétale

    De mon coeur fou, passionnément,

    M'aimeras-tu? un peu, beaucoup?

    Ou bien dois-en faire mon deuil?

    Encenseras-tu mon cercueil

    D'une rose blanche après tout?

     

    L.


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  • FMR

     

     

    Au vœu secret d'une destinée souveraine

                Qu'en ma foi je renie,

    Mon rêve s'est épris en mon âme sereine

                D'un songe d'harmonie.

     

    Ta troublante intrusion dans ma terne existence,

                A l'allure anodine,

    M'aura illusionnée bien plus que je ne pense

                D'espérance assassine.

     

    L'amitié impromptue dans son charme infécond

                Semblait inoffensive,

    Mais l'Amour succomba en nobles déraisons

                A ta vertu lascive.

     

    Dans la spirale tournoyante de la vie,

                La fugue du Bonheur

    Marquera désormais mes futurs sans envie

                D'un parfum de douleur.

     

    Des battements; aux tiens à jamais asservis,

                Empressés de mon cœur,

    On n'entend plus dès lors qu'un faible cliquetis,

                De s'éteindre... il se meurt.

     

    L.


    2 commentaires
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    Dans les promesses d'avenir

    De tes déclarations muettes,

    Le Destin nous contait fleurette…

    Je me souviens de ton sourire...,

    De nos deux cœurs adolescents,

    De cette vie en rose offerte,

    Du temps des grandes découvertes

    Dans l'insouciance d'un printemps…

     

    Notre amour aurait desséché

    Dans l'ardeur indue de sa flamme;

    En jouant de moi, jusqu'au drame

    Qui jeta mon coeur au bûcher…

    De vent d'été en vendetta,

    Dans sa triste métamorphose,

    A l'agonie, telle une rose,

    Mourut l'amour entre nos bras.

     

    L'amour a flétri dans sa fleur,

    Et le bonheur se désagrège

    D'indifférence sacrilège

    Que j'aurai noyé de mes pleurs…

    L'Automne a perdu ses couleurs

    Et s'ensevelit sous la neige

    En poussière de florilège…

     

    L'amour a fané dans ton cœur…

     

    L.


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