• D'un camp des sens

     

    Que d'émotion devant ma flamme vacillante,

    Face à vos sentiments aux reflets bigarrés!

    M'écoutiez-vous, Muse adorée, hein, quand, décente,

    J'ai tenté de vous éclairer?

     

    Me direz-vous, ai-je manqué d'une étincelle

    En mon aura illuminée, que, sans bobèche,

    Fébrile sans filet, ma chandelle chancelle…

    Qui donc aura vendu la mèche?

     

    Evaporée aux volutes des voluptés,

    Je me serai pour vous ardemment consumée,

    Que, feu mon feu, ma part affine à regretter

    De tout voir partir en fumée.

     

    Briller dans vos yeux fut l'apogée de ma vie.

    Je n'emporterai pas de plus beau souvenir.

    Peut-être est-il grand temps d'éteindre la bougie

    De ce dernier soupir…

     

    L.


  • Commentaires

    2
    Mardi 19 Avril 2016 à 00:15

    Bonsoir... À te lire, elle ne me paraît pas du tout bonne à éteindre, cette flamme. De toute façon, une bougie, ça se rallume, hein !

    Les muses sont capricieuses !
    Joli poème, et j'aime beaucoup le titre

    Belle soirée.

    FP

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    1
    Lundi 18 Avril 2016 à 16:26

    coucou L,

    Ce serait bien dommage d'éteindre une si belle bougie plein d'humour!!!

    Tu t'inclines devant une Muse que tu juges absente et qui pourtant t'inspire encore beaucoup et de bien belle façon!

    Les jeux de mots donnent une sonorité toute particulière et toute joyeuse à ton poème ce qui rajoute beaucoup de charme à l'ensemble!

    Bravo pour l'inspiration.

    Bisous L et belle journée à toi 

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