-
D'un camp des sens
Que d'émotion devant ma flamme vacillante,
Face à vos sentiments aux reflets bigarrés!
M'écoutiez-vous, Muse adorée, hein, quand, décente,
J'ai tenté de vous éclairer?
Me direz-vous, ai-je manqué d'une étincelle
En mon aura illuminée, que, sans bobèche,
Fébrile sans filet, ma chandelle chancelle…
Qui donc aura vendu la mèche?
Evaporée aux volutes des voluptés,
Je me serai pour vous ardemment consumée,
Que, feu mon feu, ma part affine à regretter
De tout voir partir en fumée.
Briller dans vos yeux fut l'apogée de ma vie.
Je n'emporterai pas de plus beau souvenir.
Peut-être est-il grand temps d'éteindre la bougie
De ce dernier soupir…
L.
-
Commentaires
coucou L,
Ce serait bien dommage d'éteindre une si belle bougie plein d'humour!!!
Tu t'inclines devant une Muse que tu juges absente et qui pourtant t'inspire encore beaucoup et de bien belle façon!
Les jeux de mots donnent une sonorité toute particulière et toute joyeuse à ton poème ce qui rajoute beaucoup de charme à l'ensemble!
Bravo pour l'inspiration.
Bisous L et belle journée à toi
Ajouter un commentaire
Bonsoir... À te lire, elle ne me paraît pas du tout bonne à éteindre, cette flamme. De toute façon, une bougie, ça se rallume, hein !
Les muses sont capricieuses !
Joli poème, et j'aime beaucoup le titre
Belle soirée.
FP