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    Tel un bonheur en pointillés

    Qu'on aurait mis en suspension,

    Mon esprit vient me titiller

    D'infinies commémorations.

     

    Des souvenirs inachevés

    Qui n'ont vécu qu'un bref instant,

    Voilà ce que tu m'as laissés

    Pour seule ébauche de printemps.

     

    Moments ravis à ta mémoire,

    Trop tôt fanés, telle une fleur,

    Sans histoire, mais sans histoire,

    Je n'en retiens que le meilleur.

     

    Ces vestiges d'heures heureuses

    Je les garde comme un trésor.

    Suis-je masochiste ou rêveuse

    D'en redemander plus encore?

     

    De cette mémoire atrophiée

    Me vient cette unique souffrance:

    Celle de toujours s'entêter

    A me rappeler ton absence…

     

    A me rappeler… ton absence!

     

    L.


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    Flottant dans l'air statique enrichi d'émotion,

    S'annonce l'échéance troublée d'un aveu

    Se débattant à la lisière de tes yeux,

    A grand-peine estompant toute leur dévotion.

     

    Plus grandiose que tout ce qui me fut promis,

    En ce noble matin gazouillant d'allégresse

    Te voilà revenue, enflammant de tendresse

    Cette félicité que nous n'avons trahie.

     

    Quand votre jalousie criera au privilège,

    Le soir tombant verra savamment scintiller,

    Aux rayons lumineux de mon ciel étoilé,

     

    De désirs conjugués dans leurs montées d'arpège,

    Le dessin d'une union plus qu'immortalisée

    Autrement que sur un périssable papier.

     

    L.


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    Sous le sceau d’un habile arcane

    Qui s’estompe dans le matin,

    Ton souvenir en filigrane

    Eveille un songe de parfums,

    Révélant la beauté diaphane

    D’une caresse de ta main.

     

    Ta silhouette insaisissable,

    Qui me hante sans préavis,

    Dessine dans l’inéluctable

    L’écho pressant de nos envies,

    Rendant mon âme vulnérable,

    Mes prières inassouvies.

     

    Emoussée d’un flou artistique,

    Notre histoire reste à dessein,

    L’ébauche à l’encre sympathique

    D’un clin d’œil plaisant du destin,

    L’exquise esquisse nostalgique

    Des promesses d’un lendemain…

     

    L.


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    Douceur égrainée de la Harpe

    Remémore-moi le passé,

    Libérant de son épicarpe

    Mon esprit prompt à rêvasser.

     

    O Joie, sautillant sur la gamme,

    Dans un même élan cadencé,

    Que retrouver la Gente Dame

    Que nous eussions jadis aimée… !

     

    Quand ce sourire ensoleillé

    Sous sa coiffe blanche prévaut,

    Evoquant la beauté cachée

    De délices sous son bliaud.

     

    O Harpe, aux douceurs égrainées,

    Avouerais-je que rien ne vaut

    Cette escapade improvisée

    En mes souvenirs médiévaux…

     

    L.


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    Au détour d’un matin, de ton rêve imprégné,

    Un espoir a fleuri en mon cœur esseulé.

    Fusse une coquille, je ne cesse de croire

    Que le monde futur augurait notre histoire.

     

    Et tandis que le sable inlassable s’égrène,

    Que l’union de nos noms à jamais ne gangrène,

    Sourdement monotone, au sablier du temps,

    L’esprit moins terre à terre, obstinée je t’attends.

     

    L.


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