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Défauts fuyants
Je rêvais du meilleur, du meilleur... sans le pire.
Tu es partie... - je ne sais déjà plus sourire.
Pourquoi t'es-tu enfuies ainsi sans prévenir
En m'abandonnant, là, dans nos fiévreux délires?
Au regard du passé, déluge des regrets.
Je pensais que mon coeur blessé se guérirait
Mais le soleil n'a pas cautérisé la plaie
Et mon âme gémie, obligée de Respect.
L'éloignement me fait contourner des barreaux
Qui n'existaient pourtant ni ici, ni là-haut.
Eux m'enlacent vraiment, empressés, à défaut
De tes bras disparus, d'osmoses de nos peaux.
Armée d'une prescience inconsciente, à loisir,
Je rêvais du meilleur, du meilleur sans le pire.
Aussi intensément qu'aucun n'eut pu prédire,
Heureuse, je voyais scintiller l'Avenir.
De libre destinée, au gré des blanches pages,
Cet avenir avait ta voie et ton visage.
Malgré toute évidence, absence de message,
Je comprends la raison de ta décision sage:
Devais-je maîtriser les affres du silence,
Apprendre encore un peu la taquine patience?
Le meilleur restera ma profonde espérance.
Mon coeur est tout à toi, nous te faisons Confiance.
L.
Tags : Poésie, amour, souffrance, larmes, déclaration d'amour, poème
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