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Par LLA le 26 Octobre 2013 à 10:57
Tu t’enfuis dans la nuit, muette je demeure.
De mes yeux je te suis, que déjà tu t’effaces.
Insensible, la lune illumine la place.
Je sens que tu m’oublies, mais n’y peux rien, hélas!
Une larme luit sur ma joue. L’espoir se meurt...
Un chemin se dessine où m’entraînent mes pas.
L’obscurité, en s’associant à mon silence,
Sur ma face dénote une blême souffrance.
Tout en rentrant chez moi, encore à toi je pense
En te criant des mots que tu n’entendras pas.
Des mots, toujours tus, que je n’ai jamais osé
Te dire et que pourtant tu aurais pu comprendre.
Mais au lieu de cela, un piège vint se tendre:
Un mot! Un mot de trop, qu’il ne fallait entendre,
Et je ressens ta vie à la mienne opposée.
Les lumières se croisent au hasard des rues,
Me dévoilant de l’ombre où je m’étais cachée
Croyant pouvoir ainsi de ces lieux m’estomper.
Vers quel autre destin me voici emportée
Pour unique raison que de t’avoir perdue?
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Par LLA le 26 Octobre 2013 à 10:56
Tu es là, devant moi,
A portée de mes bras.
Ce qui remue sous mon sein gauche,
Tu l’entendras si tu t’approches
Un peu plus près, un léger peu...
Mon corps dans un frisson s’émeut.
Violer l’espace de ton lit
Juste la durée d’une vie.
Et tu étais là devant moi,
A la portée de mes deux bras,
Gravant dans mon être fragile
Ton souvenir indélébile.
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Par LLA le 26 Octobre 2013 à 10:55
Tant de tendresse à te donner
Que je me dois de retenir
Au nom d’un soi-disant respect
Qui détruira notre avenir.
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Par LLA le 26 Octobre 2013 à 10:54
Je me suis fait piéger sans y faire attention
En laissant ton sourire s’infiltrer en moi
Et déjà plus maîtresse de mes émotions,
Ta seule présence met mon corps en émoi.
Ton visage me hante et partout je le vois
Quand je ferme les yeux, lorsque tu n’es pas là.
Quand tu es près de moi, contre la tentation
De te toucher faut-il que je lutte ou bien non?
Juste une fois laisse-moi te prendre la main,
Te serrer dans mes bras. Je t’en prie laisse-moi,
S’il ne devait y avoir aucun lendemain,
Echanger une heure de tendresse avec toi.
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Par LLA le 26 Octobre 2013 à 10:53
Je somnolais tranquille au-dessus des nuages.
Il se passe parfois des choses bien étranges.
Mon regard est venu se poser sur un ange.
A peine avais-je eu le temps de voir son visage
Que je fus éblouie d’une intense lumière;
Et dans ce même éclair, j’ai su que c’était elle
Que j’avais attendue, et compris que le ciel
M’accorderait enfin d’exaucer ma prière.
Est-ce pour nous que l’astre du jour s’est levé
Ce matin, tout du moins c’est ce que je veux croire
En mon cœur chaviré qui déborde d’espoir,
D’un bienfaisant bonheur de te pouvoir aimer,
Et pour nous que demain tomberont d’autres nuits
Imprégnées de tendresse et chargées d’émotion,
Où nos deux corps perdront du temps toute notion,
Où, pour l’éternité, nous nous redirons oui?
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