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    Tu t’enfuis dans la nuit, muette je demeure.

    De mes yeux je te suis, que déjà tu t’effaces.

    Insensible, la lune illumine la place.

    Je sens que tu m’oublies, mais n’y peux rien, hélas!

    Une larme luit sur ma joue. L’espoir se meurt...

     

    Un chemin se dessine où m’entraînent mes pas.

    L’obscurité, en s’associant à mon silence,

    Sur ma face dénote une blême souffrance.

    Tout en rentrant chez moi, encore à toi je pense

    En te criant des mots que tu n’entendras pas.

     

    Des mots, toujours tus, que je n’ai jamais osé

    Te dire et que pourtant tu aurais pu comprendre.

    Mais au lieu de cela, un piège vint se tendre:

    Un mot! Un mot de trop, qu’il ne fallait entendre,

    Et je ressens ta vie à la mienne opposée.

     

    Les lumières se croisent au hasard des rues,

    Me dévoilant de l’ombre où je m’étais cachée

    Croyant pouvoir ainsi de ces lieux m’estomper.

    Vers quel autre destin me voici emportée

    Pour unique raison que de t’avoir perdue?


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    Tu es là, devant moi,

    A portée de mes bras.

     

    Ce qui remue sous mon sein gauche,

    Tu l’entendras si tu t’approches

    Un peu plus près, un léger peu...

    Mon corps dans un frisson s’émeut.

     

    Violer l’espace de ton lit

    Juste la durée d’une vie.

     

    Et tu étais là devant moi,

    A la portée de mes deux bras,

    Gravant dans mon être fragile

    Ton souvenir indélébile.


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    Tant de tendresse à te donner

    Que je me dois de retenir

    Au nom d’un soi-disant respect

    Qui détruira notre avenir.


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    Je me suis fait piéger sans y faire attention

    En laissant ton sourire s’infiltrer en moi

    Et déjà plus maîtresse de mes émotions,

    Ta seule présence met mon corps en émoi.

     

    Ton visage me hante et partout je le vois

    Quand je ferme les yeux, lorsque tu n’es pas là.

    Quand tu es près de moi, contre la tentation

    De te toucher faut-il que je lutte ou bien non?

     

    Juste une fois laisse-moi te prendre la main,

    Te serrer dans mes bras. Je t’en prie laisse-moi,

    S’il ne devait y avoir aucun lendemain,

    Echanger une heure de tendresse avec toi.


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    Je somnolais tranquille au-dessus des nuages.

    Il se passe parfois des choses bien étranges.

    Mon regard est venu se poser sur un ange.

    A peine avais-je eu le temps de voir son visage

    Que je fus éblouie d’une intense lumière;

    Et dans ce même éclair, j’ai su que c’était elle

    Que j’avais attendue, et compris que le ciel

    M’accorderait enfin d’exaucer ma prière.

     

    Est-ce pour nous que l’astre du jour s’est levé

    Ce matin, tout du moins c’est ce que je veux croire

    En mon cœur chaviré qui déborde d’espoir,

    D’un bienfaisant bonheur de te pouvoir aimer,

    Et pour nous que demain tomberont d’autres nuits

    Imprégnées de tendresse et chargées d’émotion,

    Où nos deux corps perdront du temps toute notion,

    Où, pour l’éternité, nous nous redirons oui?


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