•  

     

    Ton chant pénètre le silence,

    Ton parfum s’exhale et me grise,

    Tes gestes lents, qui s’éternisent,

    Tout mon être entre en résonance.

     

    Puisque, pour nous, le jour s’achève,

    Laisse-moi cueillir sur tes lèvres,

    Sur ton corps enivré de fièvre,

    De notre amour ardent la sève.

     

    Je te regarde, tu souris.

    Je me lève, tu me rejoins...

    Prises d’un vertige soudain,

    Nous nous effondrons sur le lit.

     

    Et de nos baisers éperdus,

    Nous donnons enfin libre cours

    A notre délirant amour,

    Sans pudeur et sans retenues.

     

    Qui sait quand nos habits volèrent ?

    Nulle de nous deux s’en souvient.

    Je sens ton cœur si près du mien

    Dont les battements s’accélèrent.

     

    En duo nos âmes s’épanchent.

    Les pointes durcies de tes seins

    Roulent dans le creux de mes mains

    Qui redescendent sur tes hanches.

     

    Je plonge au fond de ton regard

    Qui de la nuit porte l’empreinte.

    Ton corps se meut sous mon étreinte

    En mouvements ondulatoires,

     

    Et je le sens monter, tendu,

    Qui se presse contre le mien.

    Sous la cambrure de tes reins

    Ma main lentement s’insinue.

     

    S’irradiant de ton entrejambe,

    Ta chaleur ouatée se dégage.

    D’un gémissement te soulage

    Et tous tes muscles se détendent.

     

    Mes doigts insistants vont et viennent

    Sur ton sexe qui s’électrise,

    Qui s’ouvre et d’un coup réalise

    Ton désir de te rendre mienne.

     

    Flash au milieu de la pénombre.

    Plus sauvagement tu me mords,

    A m’envoyer dans le décor

    De ce doux chaos où je sombre.

     

    Et nos bouches folles s’unissent,

    Tandis que le long de mon dos

    Tes ongles labourent ma peau,

    Puis se referment sur mes cuisses.

     

    Dans la ferveur de cet instant,

    D’une plus forte intensité,

    Nous continuons à nous aimer,

    A nous aimer la nuit durant...

     

    Attentive à ce cri qu’étouffent

    Tes lèvres perdues dans mon cou,

    Je deviens sage et me résous

    A te laisser reprendre souffle.

     

    Et glissant jusqu’à ton bassin,

    Qui pourtant se soulève à peine,

    Ta main revient chercher la mienne

    Pour la ramener sur ton sein.

     

    Ma belle inconnue sans prénom,

    Ton chant vocalise et se meurt,

    S’irisant en mille couleurs

    Qui déteignent sur ma raison.

     

    Je m’allonge à côté de toi.

    Tu m’effleures de tes caresses.

    Se moquant de notre tendresse,

    Le sommeil nous dicte sa loi.

     

    Le silence a repris sa place

    Au milieu de l’obscurité,

    Où nos deux corps abandonnés

    Plus qu’affectueusement s’enlacent.

     


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    Te voilà revenue et enfin je respire.

    L’air par ta voix se vivifie.

    Ouvre-moi le chemin qui ramène à la vie,

    Aujourd’hui je voudrais te suivre,

    Aujourd’hui je voudrais revivre.

     

    Inonde-moi de tes sourires,

    Apaise cette soif de vivre,

    De bonheur et de liberté rends-moi ivre,

    Saoule-moi de ton existence,

    Rassasie-moi de ta présence.

     

    Gomme ce passé qui me hante,

    Et qu’ainsi à jamais s’effacent

    Ces heures d’angoisse, d’attente,

    Où la mort faillit prendre place.


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    Le chant d’un violon, comme une déchirure...

    Qui fermera mes yeux sur toutes ces blessures?

    Quand donc couvriras-tu mes cris de ton murmure?

    Sans toi, je ne suis rien qu’une caricature.


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    C’est vrai, j’aurais vraiment envie que tu me touches.

    Je veux sentir sur moi ton corps, tes mains, ta bouche.

    Viens! Prends-moi dans tes bras et mon corps nu dévoile.

    Emmène-moi là-haut te cueillir des étoiles,

    Pour t’en faire un bouquet qui ne fanera pas,

    Comme ne peut mourir mon grand amour pour toi.

    Et puisse ce bouquet illuminer tes nuits,

    Te redonner à jamais le goût à la vie,

    Faire que tes journées soient les plus merveilleuses,

    Que tu sois enfin la femme la plus heureuse.

    Moi, dès que je verrai poindre la fin du jour,

    Je viendrai te bercer de tous mes mots d’amour,

    Et viendrai chaque nuit contre toi m’allonger

    Pour que tu n’aies plus mal et pour te réchauffer.

    Après avoir veillé sur toi jusqu’au matin

    Et fait n’importe quoi, pourvu que tu sois bien,

    Je te réveillerai d’un baiser en douceur

    Comme on réveille la princesse de son cœur.

    Tu ouvriras les yeux, je serai tout sourire.

    Je saurai t’inventer tes plus beaux souvenirs

    Parce que tu en seras mon inspiratrice,

    Et que vivre avec toi sera un vrai délice.


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    Tu es mon désespoir et ma plus grande joie;

    Je ne veux pas apprendre à vivre loin de toi.


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