I was waiting for you to come.

Comment veux-tu que je t’explique?

Is there any word to say it?

Do not ever leave me alone.

Ce soir, je n’avais pas envie de te quitter,

Je voulais parcourir la vie à tes côtés,

J’aurais voulu me perdre au fond de ton regard.

Mais voilà qu’un mur d’interdits nous sépare!

Des flots de sang au bout de mes doigts sèchent

D’avoir en vain tenté d’y ouvrir une brèche!

Présente ou absente? Où es-tu?

Je ne me sens que trop perdue.

Et je monologue avec toi,

Au long des jours, au long des mois.

Des années d’attente innomées

Pour quelques instants de ta vie dérobés!

Les yeux pleins de larmes, de chagrin et d’espoir...

Comme se trouble l’image au miroir...!

Reflète dans ces yeux au moins

Pour conserver l’idée d’un lendemain.

Reflète dans ces yeux toujours,

Nul ne peut vivre sans amour!

Reflète dans mes yeux encore,

Viens visiter l’envers du décor.

Suspends le temps, suspends les heures,

Laisse-moi me noyer dans ton ciel intérieur...!

Dis-moi que tu ne m’aimes pas,

Qu’une fois pour toutes je meure,

Plutôt que survivre sans toi

Dans la détresse et la douleur.

Dis-moi que tu ne m’aimes pas,

Que tu ne m’as jamais aimée

Ou bien que tu n’existes pas,

Que je n’ai fait que te rêver!

Dis-moi que tu ne m’aimes pas,

Pour que j’en perde la raison,

Que l’on m’enferme loin de toi

Dans un asile une prison

Que j’en oublie mon propre nom.

Et rendue malade de toi

Jusqu’au bout de mon devenir,

Dis-moi donc, dis-moi donc pourquoi

Tu t’amuses à me voir souffrir.

Comme un oiseau blessé, je t’attends dans le noir.

Au fil des jours, des nuits, grandit mon désespoir,

Et je tourne chez moi comme en cage le lion...

Si tu n’appelles pas, je perdrai la raison.

Sais-tu ô combien me déchire ton absence?

Quand tu es loin de moi, ma vie n’a plus de sens.

Lorsque tu n’es pas là, moi je n’existe plus.

Et toujours ces heures d’attente qui me tuent.

Je ne supporte plus d’être éloignée de toi,

Ni ces gens qui veillent sur toi quand je suis là.

Et son ombre était là qui planait entre nous,

Pour l’effacer je serais tombée à genoux.

Même si je le tais, c’est un supplice affreux

Quand je ne peux te toucher que du bout des yeux,

Ou pire, lorsqu’il ne me reste que le rêve

Pour revivre avec toi une passion trop brève.

Je veux supprimer ces instants qui nous séparent.

Etre enfin avec toi du matin jusqu’au soir,

Et du soir au matin, pour que nous partagions,

S’il en est de pires, des moments mieux que bons.

Sans fin je crie ton nom à m’arracher le cœur.

Je veux tout te donner. Si tu veux mon bonheur,

Si je te demandais de m’épouser demain,

Dis-moi « oui » et que ce mot scelle nos destins.

Une cicatrice, une empreinte de toi,

Sur ma peau, sur mon corps, sur mon cœur...

Marquée à vie par ton destin...

Un emblème... défigurant...!