•  

     

    Ma peau frissonne sous les draps,

    Sous ta caresse inexistante.

    Il fait chaud ce soir et j’ai froid

    A en mourir, tu es absente.

     

    Le téléphone au bas du lit

    Toujours obstinément se tait.

    Si tu m’appelais cette nuit!

    Pourquoi?... Oui!... On ne sait jamais!

     

    Et je monologue en silence,

    Attentive à de vains échos,

    Tandis que le matin s’avance,

    Qu’il faudra me lever bientôt.

     

    Tu reviendras. Je veux y croire.

    Non, tu ne m’as pas oubliée!

    Pour hanter longtemps ma mémoire

    De ton amour à l’imparfait.


    votre commentaire
  •  

     

    Depuis le premier jour, dès la première fois

    Où je t’ai vue, ton image est restée collée

    A ma rétine et ne peux m’en débarrasser.

    Il n’est pas un instant où je ne pense à toi.

     

    Qu’as-tu fait pour remettre ainsi de la couleur

    Dans cette vie trop terne où je faisais semblant

    D’aller bien, de sourire à tous ces autres gens,

    Où j’avais oublié ce qu’était le bonheur ?

     

    Et grâce à toi, en quelques jours, j’ai retrouvé

    Des sensations que je croyais anéanties,

    J’ai réappris à rire et à pleurer aussi,

    Redécouvert la joie et la douleur d’aimer.

     

    Depuis quelques années, je me laissais mourir,

    Et toi tu es venue me redonner la vie.

    Je t’aime, oui je t’aime et je n’ai qu’une envie

    C’est passer près de toi tous mes jours à venir.


    votre commentaire
  •  

     

    J’aurais voulu, j’aurais voulu,

    N’était-ce pas trop demander,

    Que tu reviennes une heure après

    En me disant je n’ai pas pu...


    votre commentaire
  •  

     

    Dis-moi d’être patiente et dis-moi de t’attendre.

    Assure-moi que je ne t’attends pas en vain,

    Que si elle partait, nulle ne peut te prendre.

    Dis-moi que nous aurons ensemble un lendemain.

     

    Au lieu de me pousser ainsi dans d’autres bras

    Dont je n’aurais que faire et dont je ne veux rien,

    Dis-moi donc de garder ma tendresse pour toi,

    Promets-moi que tu ne lâcheras plus ma main.

     

    Dis-moi ces mots que je voudrais t’entendre dire

    Et que je ne cesse de te crier tout bas.

    Dis-moi qu’il est prévu pour nous un avenir,

    Que quoi qu’il arrive, tu ne m’oublieras pas.

     

    Dis-moi que même si tu ne m’appelles plus,

    La raison n'est pas celle à laquelle je pense

    Et que tu m'aideras, puisque rien n'est perdu,

    A supporter, en attendant mieux, ton absence.


    votre commentaire
  •  

     

    Chacun de nous poursuit sa route,

    C’est à peine si l’on écoute

    Les vains appels de nos semblables;

    Cris, S.O.S. et mots s’ensablent.

    Un duo, mais deux monologues!

    Pas besoin d’être psychologue

    Pour comprendre que nos paroles

    Une fois prononcées, s’envolent.

    Nos amours ne sont qu’aventures

    Qui généralement ne durent

    Que le temps de dire un « je t’aime ».

    Et moi, qui t’écris ce poème,

    Je sais qu’il restera sans suite.

    Tu l’auras lu beaucoup trop vite

    Sans cerner que, derrière ces mots,

    Se cache, c’est sans doute idiot,

    L’espoir que nous pourrions changer

    L’éphémère en éternité.

    Demain, tu mourras, moi aussi.

    Qu’aurons-nous fait de notre vie?

    La question reste sans réponse;

    Rien qu’à y songer tu renonces.

    Qu’une fois de plus je me taise,

    Mon cœur sur un tapis de braises.

    Mais me sentant seule ce soir,

    J’aurais eu bien besoin de croire

    Que tu m’attendais toi aussi

    De l’autre côté de la nuit,

    Que tu m’attendais quelque part,

    De l’autre côté du miroir.

    C’est à peine si tu m’écoutes.

    Tu as déjà repris ta route.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique