• INSOMNIES

     

     

    Une ombre s’est glissée dans ce lit trop spacieux,

    Qui frôle mon corps nu, désireux et livré.

    D’étreintes, de caresses, nous deux enivrées,

    Déjà nous abordons l’étendue de nos cieux.

     

    Et parmi nos duos de « viens » et de « je t’aime »,

    Ton sexe s’offre à moi plus que brûlant de fièvre.

    Un cri, comme étouffé, s’échappe de tes lèvres

    Qui viennent s’écraser longuement sur les miennes.

     

    Comme la veille au soir, haletants et en sueur,

    Nos corps reposeront dans le fouillis des draps,

    Et tu pourras bientôt, blottie entre mes bras,

    De l’aube distinguer les premières lueurs.

     

    Il va falloir t’enfuir, rejoindre ton mari,

    Qu’un trop profond sommeil rend ignorant des faits

    Au point de nous offrir une complicité.

    A demain, mon amour, dans nos rêves maudits!


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