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    Oyez, Oyez, mes braves gens

    La complainte d'un coeur aimant

    Qui ne pu être son amant.

     

    Oyez, et comprenez ma peine

    Pour l'âme d'une châtelaine

    Qui me fut garder trop lointaine.

     

    Prisonnière dans sa tourelle,

    En fredonnant mes ritournelles,

    Elle guettait son ménestrel,

     

    L'apparition de son amour,

    A sa fenêtre tout le jour,

    Dès l'aube, du haut de sa tour.

     

    N'est-il pas vraiment grand dommage,

    Du fait de lois d'un "moyen age",

    De ne pouvoir lui rendre hommage

     

    Autrement que dans les discours,

    Chansons d'un pauvre troubadour

    Interdit de cour à la cour?

     

    Mais l'Amour lui donnant des ailes,

    Mon âme volera vers Elle

    Lui voler un baiser virtuel.

     

    Nos regards emplis d'étincelles,

    Nous nous aimerons dans le Ciel

    Dans nos rêveries éternelles.

     

    Oyez, Oyez, mes braves gens

    La romance d'un coeur aimant

    Devenu son prince charmant.

     

    L.


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