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Par LLA le 23 Octobre 2013 à 17:59
Oyez, Oyez, mes braves gens
La complainte d'un coeur aimant
Qui ne pu être son amant.
Oyez, et comprenez ma peine
Pour l'âme d'une châtelaine
Qui me fut garder trop lointaine.
Prisonnière dans sa tourelle,
En fredonnant mes ritournelles,
Elle guettait son ménestrel,
L'apparition de son amour,
A sa fenêtre tout le jour,
Dès l'aube, du haut de sa tour.
N'est-il pas vraiment grand dommage,
Du fait de lois d'un "moyen age",
De ne pouvoir lui rendre hommage
Autrement que dans les discours,
Chansons d'un pauvre troubadour
Interdit de cour à la cour?
Mais l'Amour lui donnant des ailes,
Mon âme volera vers Elle
Lui voler un baiser virtuel.
Nos regards emplis d'étincelles,
Nous nous aimerons dans le Ciel
Dans nos rêveries éternelles.
Oyez, Oyez, mes braves gens
La romance d'un coeur aimant
Devenu son prince charmant.
L.
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