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Son sourire… m'hypnotisant, panique à bord!
Des yeux plus beaux que le couchant, et que l'aurore,
Qui font naître des sentiments dans tout le corps,
Sous l'arythmie du palpitant – un vrai folklore!
Un sourire un brin hésitant – aurai-je tort? -
Mes yeux sous son envoutement - coquin de sort! -
Qui n'osent pas, pas franchement conquistadors.
Je ne la connais pas vraiment mais je l'adore.
Mais que d'appâts appétissants en sémaphore!
Se jouerait-elle apparemment de mes transports?
Un jeu, peut-être, ou une avant-chasse aux trésors
Qui s'initie timidement à son abord.
Sans plus bouger, le cœur tremblant, et plus encore,
Faut-il attendre sagement - ah! quel effort! -
Un signe un peu plus évident, dans ce décor,
Pour mon propre consentement, de son accord.
Je ne sais plus, dans mon tourment, où est le nord,
Tant mon cœur égraine le temps - Alors? Alors?
Va-t-elle me laisser longtemps dans l'inconfort?
Que je ne me perde pas dans la métaphore!
Dans l'air équivoque et charmant, et sans remord,
Comme en un suspens affligeant, non indolore,
Je m'en vais me fluidifiant par tous mes pores…
Je me sentais déjà mourant, là!... je suis mort!
L.
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A quoi sert d'aiguiser des aveux déguisés
Là où ne survit que ta présence infidèle?
L'amour ne promettait-il pas d'être éternel,
Et apte, plus que tout, à nous socialiser.
La vie est belle mais, nous, qu'en avons-nous fait,
De notre négativité et ses méfaits,
Prenant le mauvais pli de ce monde imparfait,
Nous laissant bêtement en subir les effets.
Et m'acclimaterai-je un jour à tes absences
Dans le froid de ces nuits d'insomnies illusoires
Où le rêve se meurt, tout à son désespoir,
Laissant s'évaporer l'essence de nos sens?
La vie dû être belle et qu'en avons-nous fait,
Dans l'erreur absolue d'innommables forfaits,
Si ce n'est de ternir un à un ses reflets,
En écartant l'amour d'un ultime rejet.
Œuvre de l'ignorance ou celle de la peur,
Nous serons-nous perdus dans l'oubli du bonheur,
Insensibles ou sourds enfin aux vraies valeurs:
Ces sentiments bafoués emmurés dans nos cœurs,
Qu'il serait temps pourtant de libérer sur l'heure
Pour que la vie soit belle et pleine de saveurs.
L.
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Une vie de débris de verre,
Dans ma mémoire éparpillée.
N'y aurait-il plus rien à faire
Pour ce puzzle inachevé?
Des bleus, des roses, mais des bleus.
Chercher, quand leurs tons se dissipent,
L'ombre d'un souvenir heureux,
Un reflet de son prototype.
Faut-il recoller les morceaux?
Où les rassembler bout à bout?
Jeter au feu ces oripeaux?
Qu'elle ne devienne taboue!
Mais où est la pièce maîtresse?
Toujours prompte à se dérober,
Pour ce trou béant qu'elle laisse
Dans mon cœur ainsi disloqué.
Mais où est la pièce manquante?
Sans qui, oui, se désarticule
L'ensemble des envies latentes
Soudain devenues ridicules!
Une vie de débris de verre,
Non point blanc, si décoloré...
Sans vous, que pourrais-je bien faire
De ce puzzle inachevé…?
L.
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Evitons de nous mettre aux verres!
Il est de plus saines ivresses,
Pour atteindre les cimes tierces,
Que de s'étendre dans la bière!
Que vaut la joie mêlant colique,
Quand la fichue nausée abonde,
Dans sa vertigineuse ronde
Censée célébrer Saint-Patrick!
Il est temps de nous mettre au vert,
Au vert en veine, amour fleuri,
Que sans écueil le trèfle rit,
Paisiblement et sans revers.
L.
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Sans ses aveux d'indiscrétion,
Rien n'eut trahi cette émotion,
Persistant avec élégance
Dans mon palpitant en scission,
Ni dévoilé, nue, la romance
D'un hommage de circonstance
Que je voue à son attention.
Sans l'interruption de la stance,
Emus, mes mots, en suspension,
D'une habile déclaration,
N'auraient-ils eu l'inconvenance
D'oser, sans votre permission,
Taire ce prénom que j'encense,
Dans un mutisme d'abstinence,
Sous de fiévreuses confusions?
Mais, en ce jour, sans sa présence,
Frappée d'un procès d'intention
Sans la moindre habilitation
Pour trois syllabes d'indécence
Soulevant son indignation,
Voilà, qu'invoquant la souffrance,
Recommence ainsi mon errance
Rien qu'à sa seule évocation.
L.
Joyeuse Saint-Valentin à toutes et à tous!
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