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Par LLA le 24 Octobre 2013 à 09:14
Laissons à l'avenir sa part imprévisible
De probabilité. Tout savoir à l'avance
Ne laisserait de place à aucune espérance.
Donnons la chance à tous, mais à tous les possibles...
Dans l'attente de ce fiévreux futur, je vis:
Pour cet espoir volé à la minute brève,
Pour ces nuits où tu viens à l'assaut de mes rêves
Pour m'enivrer de toi, d'un supplice ravi.
Dans le désir ardent d'un lendemain, je meurs:
Lorsque tu disparais, me laissant au silence
Me privant de ta voix, ton rire et ton essence,
Quand le doute me prend, ignorant ma douleur.
Dans la fébrilité, je vis, comptant les heures:
Pour ces matins où nos mémoires m'ensoleillent,
Pour ce parfum de toi que je traîne au réveil,
Qui imprègne ma vie d'un si simple bonheur.
Je vis de ce bonheur, pour moi, inespéré.
Je vis de cette intense émotion, et j'en meurs
Quand mon amour pour toi déborde de mon coeur,
Où que je porte en lui mes larmes esseulées.
Toi qui sus captiver le temps qui m'appartient,
Je ne vis que par toi et meurs de ton absence,
Lorsqu'en l'écho se tait l'indicible prescience
Qui me fit retrouver l'ange de mon destin.
L'avenir peut porter sa part imprévisible
D'improbabilités; le savoir à l'avance
Ne gâcherait point nos communes espérances.
Donnons la chance à tous, mais à tous nos possibles...
L.
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Par LLA le 24 Octobre 2013 à 09:11
Catalyseur de nos élans démonstratifs,
L'Amour, toujours, en invariable impératif,
Sous coordination de nos prépositions,
Allie nos formes en subtiles conjonctions.
Dans l'aphone éthique de leur combinaison,
Relevée en fonction de ma libre expression,
La courbure de tes seins taxe mes désirs
De gourmandise, âpre sujet de mon délire.
Subordonnée à l'imposition de mes mains,
J'ai dérapé, sur la pente aiguë de tes reins,
Sous les exclamations de nos communs accords,
Compléments radicaux de nos prompts corps à corps.
L'Amour, en maître mot de nos antécédents,
L'amour, toujours, dont la concordance détend,
L'Amour, qui, à mon insu, fixe, substantif,
Ton empreinte à ma peau, dans cet impératif.
Dans les subtilités de la langue, initiées,
Sans point de suspension aux passions énoncées,
Aux charmants dérivés de nos lèvres émues,
Je succombe aux attraits de tous tes attributs.
L.
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Par LLA le 24 Octobre 2013 à 09:08
Je veux croire en toi, et en nous,
Sans cesser de croire en la vie.
Toujours, j'y croirai jusqu'au bout,
Ce, quand bien même et même si
Certains y voient de la folie.
Osons tous notre différence
Qui est en fait notre trésor.
Quoi qu'il en disent ou en pensent
Moi je te dirai qu'ils ont tord.
Un jugement sans importance...
J'invente ma vie dans un rêve
Et ce rêve nous réunit.
Qui parle d'une histoire brève?
Tu sais, si tu le veux aussi,
Elle touchera l'infini...
Je veux croire en toi, en l'amour,
Je ne veux pas cesser d'y croire.
Et je sais qu'ainsi un beau jour
Nous en resplendirons d'espoir
Tout au long d'un très long parcours.
Qu'importe ceux qui ne croient plus
Qu'en un impossible bonheur.
Il n'y a pas d'anges déchus,
Je garde foi aux vraies valeurs
Qui, crois-moi, sont celles du coeur.
L.
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Par LLA le 24 Octobre 2013 à 09:05
Un seul mot, mais qui me rassure,
Armant nos deux cœurs pour de bon,
Et je t'écroulerai ces murs:
Plus de barreaux, plus de prison,
Mais une liberté conquise
Sans aucune limitation,
Tout comme je te l'ai promise
Tant de fois dans mes obsessions.
Invoquons la magie du songe,
Que nous transportent nos délires,
Loin des truismes du mensonge
Où ton absence me déchire.
Mon aura comme bouclier,
Tel un prisme multicolore
Saura bien te faire oublier
Cette grisaille du décor.
Toutes ces ternes platitudes
Qui assombrissent ta mémoire,
T'entraînant dans la lassitude
En mouvements oscillatoires,
J'en ferai un feu d'artifice,
Mieux que cinématographique,
Qui transformera ton supplice
En une éruption féerique.
Quel que soit le lieu où je sois,
Evadée de mes horizons,
Je ne fais que penser à toi
Et t'aime dans la déraison.
Un seul mot, mais qui me rassure,
Armant nos deux cœurs pour de bon,
Et je t'écroulerai ces murs
De notre commune prison.
L.
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Par LLA le 24 Octobre 2013 à 09:00
Dans cette peur omniprésente et inutile
De te perdre à jamais, dans mon esprit futile,
Je n’ai su apprécier à sa juste valeur
Ce que, déjà, tu m’as donné, tous ces Bonheurs.
Je porte en moi pourtant de précieux souvenirs:
L’harmonie de ta voix, celle de ton sourire,
Ces merveilleux moments offerts, jour après jour, …
N’est-il plus tangible signe de ton Amour?
Bien malgré moi, j’ai agi égoïstement.
Sois rassurée que je m’en rends compte à présent
Et veillerai, d’une vigilante attention,
A ne plus avoir à te demander pardon.
Je t’aime et, vraiment, tout ce qui me vient de toi
Me remplit, sache-le, d’une immuable Joie,
Et je ne cherche pas ici, dans cette instance,
A me trouver d’atténuantes circonstances.
Dans la confiance en notre avenir, cette fois,
Je vais arrêter de faire n’importe quoi,
Comme lorsque je m’obstinai pendant des heures
A enfoncer la porte ouverte de ton cœur.
Puisse cette prise tardive de conscience
Effacer toutes les douleurs et les souffrances
Que je t’ai ainsi infligées, aveuglément,
D’un manque impardonnable de discernement.
Et je voulais également te remercier
Pour le présent, notre futur et le passé
Et, sur le fait que, malgré les interférences,
Je puisse compter sur ta belle intelligence.
Si, maladroitement, j'ai fait quelques erreurs
Je n'ai jamais voulu pour toi que ton Bonheur.
Toi, qui est tout le mien, mon unique horizon,
Guide-moi jusqu'à toi enfin, sans déraison.
L. - 14/11/2012
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