-
Terre… Assez!
Dépossédée de son parfum si envoutant,
Dans sa rage la mer a vomi son écume,
Déchainée de vos jougs et complice des vents,
Sur vos apesanteurs, plus légers qu'une plume.
Par ses hôtes, bafouée, en leur faux nom d'humains,
Et sans plus de respect que ceux qu'on lui octroie,
L'alarme en a sonné, fichus fétus païens!
La terre est sur le point de reprendre ses droits.
L'alarme en a sonné, sinistre comme un glas!
Sans cesse à lui montrer, limités sans limite,
Cet exemple mauvais de vos conscients dégâts,
Ne vous plaignez donc pas quand elle vous imite!
Avant que le Ciel ne vous tombe sur la tête,
Plus explicitement, incrédules païens,
Ainsi que le craignaient vos ancêtres prophètes,
Il serait temps de vous retourner vers le Bien.
Qui sait précisément ce qui vous pend au nez
Quand vous riez au sien, sans-gênes sans mémoire?
Au mieux… un rendez-vous, dans des milliers d'années,
Pour une nouvelle future préhistoire…!
Tremblez auparavant, comme le fait la terre
Dans de grands tsunamis de larmes alarmées,
D'une mort inhumaine ayant un goût amer…
Ne récolte-ton pas ce que l'on a semé!
L.
-
Commentaires
La terre a une indigestion de tout ce que nous rejetons, alors ne nous plaignons pas de ses hauts le cœur
amicalement
Claude
Ajouter un commentaire
Très bien dit! Merci Claude et très belle journée à vous.
L.