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    Ma Thématique

     

     

    Une équation, deux inconnues…

    Les parallèles se rejoignent

    Dans un univers de cocagne

    A l'infini troublant des nues.

     

    D'une parfaite adéquation

    Dans la géométrie des formes,

    Je suis aspirée, dans les normes,

    Aux lois de ta gravitation.

     

    Cœur aimant de mon cœur aimant,

    Qui en subira l'attraction

    Intense, avec application,

    Soustrait de tout raisonnement.

     

    Dans nos espaces vectoriels,

    Où les triangles s'abandonnent,

    Les particules liées, synchrones,

    En leurs fusions exponentielles,

     

    Epousant la même logique,

    Suivent les courbes elliptiques

    De nos méandres algébriques

    Aux puissances inter-cosmiques.

     

    D'un commun dénominateur,

    Irrationnelles, transcendantes,

    Sans jamais prendre la tangente,

    Nous défierons l'apesanteur…

     

    Dans l'hypothèse concluante,

    Et de constante éternité

    De toute relativité,

    D'une cyclique résultante,

     

    Sans condition et sans problème,

    D'une équation, deux inconnues

    Au troublant infini des nues:

    Deux matrices-femmes qui s'aiment…

     

    L.

     


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    Emues de cette respiration qui soulève

    Ces trésors insolents que nos yeux se dérobent,

    Aurions-nous oublié des fragments de nos rêves

    Au sein décolleté des chutes de nos robes?

     

    Avouerons-nous, l'âme roussie de confusion,

    Sous le feu d'un désir tantôt blêmi de ton,

    Avoir laissé flâner notre imagination

    Dans la douceur frissonnante de nos jupons?

     

    Aux virtualités ignorées d'indécences,

    D'un lent geste des doigts effleurant nos épaules

    Dont le dénudement éveille tous nos sens,

    En aurons-nous laisser échapper tout contrôle?

     

    Dans la même obsession qui sans cesse nous ronge,

    Que n'aurons-nous tenté, sans regret ni remords,

    Et toucher par la grâce, à la faveur d'un songe,

    Allonger la paresse aux plages de nos corps?

     

    Confesserons-nous que nos deux esprits, enfin,

    Se soient permis, conquis en fertile terrain,

    D'oser tomber, dans un consentement commun,

    Très amoureusement, des chutes de nos reins?

     

    L.


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    T'en souviens-tu? j'ai rêvé de toi cette nuit...

    J'aurai voulu que dans le matin se prolonge

    Tout cet enchantement bien au delà du songe,

    Pour en cristalliser le bonheur éblouit.

     

    Je n'espère plus rien que ces tombées des jours,

    Je guette dans les cieux leurs éclipses prochaines,

    Afin qu'auprès de toi le charme me ramène

    Dans ta sphère onirique aux savoureux contours.

     

    Je me sens comme un papillon intimidé

    Devant la beauté émouvante d'une fleur

    Qui n'en oserait plus en butiner le coeur

    Dans ce vertige heureux que tu viens présider.

     

    Laissons s'exprimer nos sentiments honorables,

    Reviens tout contre moi et offre-moi tes lèvres,

    Epouse mon aura que le désir enfièvre.

    Dans cet espace où l'émotion devient palpable.

     

    En me débarrassant d'inutiles censures,

    De ta tendresse aux sensualités d'indécence,

    Envole-moi, par delà toute transcendance,

    Avec intensité, baignée par ton murmure.

     

    L.


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  • D'une Fleur au Fruit

     

    Mes yeux ont la couleur des mers Adriatiques

    Et, si tu le voulais, tu pourrais t'y baigner.

    Mon cœur est à jamais ton plus grand fanatique,

    Ne te plairait-il point de venir y régner?

     

    Apaise mon désir, ô belle Océanide,

    Ne serait-il point temps de passer à l'action

    Dans des jeux plus réels et déjà moins candides?

    Laissons nos fleurs muer en fruits de la passion.

     

    Je t'attends prestement, viens m'aimer avec rage,

    Dans une sensuelle et tendre frénésie

    A en faire pâlir le plus violent orage,

    Couvrant de ridicule un moindre tsunami.

     

    J'ai gravé sur mon corps, de notre nuit dernière,

    L'empreinte de ta peau aux douceurs dénudées.

    Fais-nous vivre ardemment, sans affront, sans barrière,

    Ce que nos chants d'amour en avaient préludé.

     

    Mon cœur qui est, de loin, ton plus grand fanatique,

    Insatiable, t'attends, impatient sur sa plage.

    Mes yeux emprunts du vert des mers du Pacifique,

    T'invitent, plonges-y, libérée de ta cage.

     

    L.


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    Je connais un autre Joyau

    Tout aussi beau que l'Amitié,

    Si tu as besoin d'un tuyau,

    Je te donne, Belle Initiée,

    En guise de premier indice,

    La clé de mon coeur amoureux,

    Et si, par Bonheur, tu t'y glisses,

    Je sens que tu comprendras mieux.

    Tu peux demander au miroir

    De t'indiquer la solution,

    Son reflet n'est pas illusoire

    Et mérite ton attention.

    Tu pourrais regarder aussi

    Dans la pupille de mes yeux,

    Outre de te dire "Merci!",

    T'en ferait-elle ainsi l'aveu?

    Quel est donc ce précieux Bijou

    Tout aussi beau que l'Amitié?

    Il prend parfois des reflets roux

    Quand j'arrive à l'intime idée,

    Et moi je l'aime comme un fou,

    Mon Joyau de Belle Initiée.

     

    L.


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