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    De toute la tendresse aiguë dont tu m'inspires

    Par tous les chemins de notre imagination,

    Dans une symbiose de nos respirations,

    Ce soir, s'enlaceront nos amoureux soupirs.

     

    Dans la folie d'un crépuscule majestueux,

    Dont je saurai sans fin repeindre ton décor,

    Nos âmes conjuguées dans l'harmonie des corps

    Fusionneront ensemble en l'infini des cieux.

     

    Nos désirs baigneront en ce fleuve d'amour

    Issu des voies lactées, où nos songes s'épousent.

    Sous le regard envieux de la lune jalouse,

    Tu referas de moi ton divin troubadour.

     

    Perpétuant à jamais nos aveux murmurés,

    Aussi troublé que nous, des montagnes, l'écho,

    Témoin d'éternité de nos vœux amicaux,

    Ranimera l'élan de nos sensualités.

     

    L.


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    Je ressens ta présence et mon pouls s'accélère.

    En galvanisant l'air, les particules dansent,

    Saturant l'atmosphère en un désir intense.

    Je valse dans ta transe, emportée toute entière.

     

    Est-ce par imprudence ou subtil savoir faire

    Que nous nous laissons plaire à nos voeux d'indécences,

    Où, ce semblant de guerre amène, à l'évidence,

    Dans la même impatience à ne plus toucher terre?

     

    Je vis dans l'espérance et porte, heureuse et fière,

    L'âme nue comme un ver, en grande confidence,

    L'empreinte, dans ma chair, de ta seule existence.

    Bénie soit cette alliance en cadeau de l'Ether!

     

    En laissant notre immense envie nous satisfaire,

    Ce qui nous est offert, d'une belle prestance,

    Nous délivre d'hier et toutes ses souffrances.

    Le futur qui s'avance en sera le dessert.

     

    Restons de connivence, Amies et Partenaires,

    Sans doute ni transfert, en toute diligence.

    Puisque rien ne se perd, tout a de l'importance,

    Je te suis sans défense, avisée, débonnaire,

    Parfois en défaillance, amante légendaire.

     

    L.


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    Tatoués dans nos deux mémoires ancestrales,

    D'antiques idéogrammes subliminaux

    Subsistent entre nous en hiéroglyphes pâles,

    Expressions imagées, ludiques de nos mots.

     

    Quand la chanson de geste aux divins pantomimes

    Laissera s'exprimer de nos corps le langage,

    Sans fin je t'aimerai, en vertu de la rime,

    Scribe de nos plaisirs harmonieux ou moins sages.

     

    Aux mages de demain qui liront dans les astres,

    Dans le ciel où j'irai aligner les étoiles,

    Indélébilement imprimer, au cadastre

    Du temps, un "je t'aime", dessiné sur la toile,

     

    Les signaux rémanents d'ondes télépathiques,

    Aux ingéniosités de beauté picturale,

    De nos aveux voilés à l'encre sympathique

    Aux portées infinies, célestes et musicales.

     

    Les battements télégraphiques de mon cœur,

    Et qui, plus d'SOS que d'SMS, enchaînent,

    Dédient ces vers à qui en fera son Bonheur:

    Celle dont mon âme nostalgique est mécène.

     

    L.


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    Quand aux matins, déferle en moi la nostalgie

    De l'océan, attristé de nos nuits sans lune,

    Je sonde l'infini des Cieux dont la magie

    Saurait seule atténuer sans toi mon infortune.

     

    Tu es comme la vague et je suis le rivage

    Que tu viens caresser alternativement.

    J'attends la marée haute et que tes flots sauvages

    Me submergent, dans un tacite enchantement.

     

    Tu es la mer et je suis la lune ancestrale

    Qui t'abandonne amoureusement son reflet.

    Tes ondes réfléchissent ma lumière astrale

    Qui s'épousent dans de conjoints rêves secrets.

     

    Si tu étais la nuit, je serais ton étoile

    Pour éclairer ton songe au couleur de l'espoir,

    Et je serais le ciel pour recouvrir d'un voile

    De douceur, ton corps que je saurais émouvoir

     

    D'une larme touchante aux tendresses solaires,

    Langoureuse et légèrement évaporée,

    Rien que pour t'embrasser, fluide, toute entière,

    Je deviendrais pour toi l'étendue d'eau salée.

     

    L.


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    Un voyage à travers les siècles plus anciens?

    Dans nos mémoires? Est-ce que tu me rejoins?

    Sans qu'il soit déformé aux traditions orales,

    Comble enfin mon grand vœu dans un "oui" magistral.

     

    Fais de moi ton servant chevalier cavalier

    Emportant les faveurs de nos cœurs fous, alliés.

    Où tu iras, j'irai… Je ne puis te quitter.

    Ainsi t'ai-je suivie depuis l'antiquité.

     

    Dans ce long périple, mélangeant les époques,

    Que nos doux souvenirs du passé, que j'invoque,

    Repeuplent tes pensées, embellissent tes songes

    De cet heureux bonheur béat qui se prolonge!

     

    Noble Dame de Cœur, charmante Damoiselle,

    Je redeviens, pour toi, l'ombre d'un ménestrel,

    En refaisant chanter, de mon âme en délire,

    L'écaille de tortue qui me servit de lyre.

     

    Sous couvert de perruques révolutionnaires,

    De tes amours d'antan pour un mousse, que taire,

    Toi qui fus une de mes grandes découvertes,

    Au temps précieux, comme une renaissance offerte?

     

    Si pour toi, dans les temps, je plonge en cette joute,

    Dans ce jeu, thème d'odyssée, entends, écoute

    Ce que la mélodie zélée, dans ce murmure,

    Te dédicace en cette retombée d'art mûr.

     

    Un voyage à travers les siècles à venir?

    Puisque, à son grand regret, momifié de désirs,

    La chanson de geste ne se réfère aux mains,

    Voici l'invitation de ton scribe Aladin.

     

    L.


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