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Par LLA le 21 Octobre 2013 à 16:05
Ce jour viendra, que nous aurons tant attendu.
Une rencontre face à face, une atmosphère
Qui répondra communément à nos prières,
Ensemble, l'une et l'autre émues.
Le feu crépitera dans une cheminée,
Ravivant nos âmes de charmants reflets roux,
Empreinte nostalgique épurée de sa joue,
Par l'émotion acheminée.
Insinuement, de muettes révélations
Défieront peu à peu le silence courtois,
Du bout des yeux aux extrémités de nos doigts,
Dévoilant nos inclinations.
Alors que tremblera la flamme des chandelles
Et que se retiendront toutes respirations,
Eveillerai-je des songes les tentations
En m'approchant doucement d'elle?
L'aimer toujours, infiniment la rendre heureuse,
En épousant ses plus dissimulés plaisirs
Aux retenus mieux maîtriser de nos désirs,
D'une envolée... vertigineuse...
L.
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Par LLA le 21 Octobre 2013 à 10:41
En équilibre sur ma tige,
J'ai vu soudain s'épanouir,
Jusqu'à m'en donner le vertige,
Une floraison de désirs.
Fleur bleue, je deviens violette,
Dans toute ma fragilité,
Dans tes sous-bois, tendre et discrète,
Blanche de sa virginité.
Selon la tradition d'un rite
Te siérait-il, ô Bien-Aimée,
Que je sois tantôt marguerite
Pour que tu viennes m'effeuiller?
Passionnément à la folie
Au calice de nos tendresses,
Floral écho de tes envies
Qui s'abandonne à ta caresse.
Que ne ferais-je pour te plaire
Que t'ouvrir en grand mes pétales,
Abjurant dans ce corollaire,
Pour toi, mon serment de vestale?
Telle une rose sans épine
Dans une immaculée blancheur,
Jusqu'au fin fond de mes racines
Je n'attends plus que ta douceur.
Sous tes lèvres, même mutines
De l'inclination où je meurs
D'amour, que tes mains, assassines,
Viennent enfin cueillir ma fleur…
L.
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Par LLA le 21 Octobre 2013 à 10:38
Quand la nostalgie de ton rire éveille mes soupirs,
Et que soudain perle à mes yeux cette larme martyre,
Que la tristesse s'abandonne en mon âme bannie
Sous le désir d'une nuit blanche, expirant d'insomnie.
Lorsque le silence se terre en moi, et que mes mots
Dans leur long monologue ému, ne trouvent plus d'écho...
Et que les cris muets et sourds de mon coeur crucifié
Dans le désert de mon esprit viennent se lamenter.
Quand chaque minute qui passe me rappelle à toi,
Me laissant désespérément dans un troublant émoi,
Matérialise les pensées dans l'espace invisible,
Transmute l'air électrisé en aveux indicibles.
Lorsque la perception rétinienne de ton image
Passe devant mes yeux et repasse tel un mirage,
Fantasque allégorie des réalités oniriques
Dans une incarnation de chimères, plus véridique.
Lorsque les éléments t'obéissent, tel que le vent
Laissant là sur ma peau l'impression d'un attouchement,
Comment pourrais-je t'oublier, renier mes sentiments,
M'insensibiliser devant ton propre coeur aimant...?
L.
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Par LLA le 21 Octobre 2013 à 10:32
Dans une réponse adéquate,
Tout comme je t'ouvre mes bras,
Ouvre-moi ta bulle,
Avant que de mon désir fou je ne l'éclate.
Inutile de jouer ainsi les acrobates
Car je ne m'échapperai pas.
Je mettrai à feu et à sang,
Réveillant mon coté rebelle,
Ces lois ridicules
Puis ton corps tout entier dans un deuxième temps,
Indécence voilée de nos vœux concordants
Dont tu m'apportes l'étincelle.
Pour ton, pour mon, notre bonheur,
J'exploserai un arc-en-ciel,
Sans trop d'état d'âme,
Pour t'en éclabousser de ses vives couleurs.
Que ne ferais-je point pour ton plaisir, mon cœur?
Ton bien-être m'est essentiel.
D'une volupté de tendresse
Aux limites du supportable,
Au feu de ma flamme,
Je te supplicierai de soyeuses caresses,
Et je te guérirai de ces maux qui te blessent,
Joignant l'utile à l'agréable.
Je te le dis intensément,
Tu auras beau me crier grâce
Je te serai femme
En piétinant les interdits; allègrement.
D'une sensualité torride de printemps,
Mon empreinte en toi fera trace.
Puisque je t'aime sans emphase
Au voeu de toute éternité,
Tu expireras dans l'extase
De nos tentations libérées...
L.
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Par LLA le 21 Octobre 2013 à 10:30
Les yeux en pleurs, le cœur en proie d'incertitudes,
Ecorché vif, ce n'est pas dans mes habitudes,
Aguerrie que je suis des grandes solitudes.
Le Ciel en larmoierait, dans sa sollicitude.
S'il faut anesthésier le moindre souvenir
Pour qu'ainsi s'atténuent ces terribles souffrances,
Je veux sombrer aussi dans la même inconscience
D'un songe lobotomisant tous mes désirs.
Qui s'est permis, de cette manière insolente,
Soudain de ranimer la flamme de mon corps,
Que je croyais pourtant invariablement mort,
Et pris, comme jamais, de fièvre adolescente?
Qui s'est servi de cette faille à ma cuirasse,
Rendant, aux sentimentalités, vulnérables
Mon cœur et aussi bien mon âme incontrôlable,
Virevoltant depuis en tous sens en l'espace?
Comme la belle au bois aux plaisirs endormis,
Qu'aucun de leurs baisers n'aurait pu éveiller,
Très éternellement, depuis l'antiquité,
J'errais parmi mes vies ainsi qu'un pur esprit.
La fuite n'a jamais résolu de problème,
Mais, afin que ma propre raison ne chancelle,
Que quelqu'une m'éclaire enfin d'une étincelle
Et que je sache, au moins, pourquoi ainsi je t'aime...
L.
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