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    La Vrai Beauté est celle du Coeur...

     

    L.


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    Mon âme porte en elle, arborés fièrement,

    Les vestiges de ton empreinte indélébile,

    Ainsi qu'un médaillon de défaite stérile

    D'une couleur d'azur non ternie par les ans.

     

    D'aucun ne l'aura vu trainer parmi les ruines

    D'un passé trépassé, qui fut nôtre pourtant,

    Ainsi qu'un translucide ectoplasme insouciant

    Sous le spectre bleuté de nos nuits assassines.

     

    De son auréole céruléenne ceinte,

    Tout comme estampillée du tatoue de la mer,

    Ma mémoire meurtrie à ton songe éphémère

    Agonise dans de sempiternelles plaintes.

     

    Du bonheur échoué, les stigmates cruels

    Resteront à jamais l'insigne témoignage,

    Jusqu'à ce qu'un miracle évince ces nuages…

     

    Et si nos bleus au cœur déteignaient sur le Ciel…!

     

    L.


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    S'inventer de fausses excuses

    En revêtant, sans cesse, en prime,

    Vos accoutrements de victime,

    Voilà ce dont je vous accuse.

     

    Le Bonheur est simple pourtant,

    Il vous attend, n'est qu'à deux pas,

    Et meurt de vous tendre les bras

    Depuis si longtemps,… si longtemps…

     

    Fuir dans la peine ou la défonce,

    Dans votre rôle de martyr,

    Est, de votre unique délire,

    Pure idiotie que je dénonce.

     

    Le Bonheur est simple et courtois,

    Il est là, presque à votre porte;

    Pourquoi lui fermer de la sorte

    La vôtre au nez? Pourquoi?... Pour quoi?

     

    S'ingénier à tout gâcher,

    Invoquant des soi-disant peurs,

    Serait-ce mieux que le Bonheur?

    D'où vous vient cette absurdité?

     

    Le Bonheur est simple pourtant,

    Qu'il soit au bout de votre plume,

    Dans la verdure ou dans l'écume,

    Les étoiles du firmament,…

     

    Dans la beauté de la nature

    Eveillant l'émerveillement,

    Dans le désintéressement

    D'un sentiment d'amitié pur,…

     

    Bref, tout ce qui nous émerveille,

    La mélodie d'un chant d'oiseau,

    La vie qui vous fait un cadeau,

    D'autres valeurs plus essentielles…

     

    Le partage d'une heureuse heure,

    Savoir que quelqu'un nous attend,

    Nous aime, sans compter son temps…

    C'est simplement ça le Bonheur!

     

    L.


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  • Mon dernier né : L'Effet mer...

     

     

    L'effet mer…

     

     

    Hypnotisée devant l'étendue d'eau salée,

    Ma rêverie ne songe plus qu'à s'évader…

    Dans l'air marin, voilà qu'elle prend son essor

    Dans l'harmonie majestueuse du décor.

     

    Mon esprit, de la légèreté d'une plume,

    Dans de longs vols planés au dessus de l'écume,

    Vient s'éclairer de la tendresse sans ombrage

    D'un rai de lumière filtré par un nuage.

     

    La suave saveur de cette liberté

    Ne saurait-elle un jour à jamais purifier

    Mon cœur, d'une pérenne et saine guérison,

    Des affres d'un amour sans cesse en floraison?

     

    Mais l'effet mer n'a point vocation à durer…

     

    La Destinée de son arme à double tranchants

    Revient, comme marée, taquiner mes penchants

    Et, de ce ciel d'azur, redescendre sur terre,

    Brisant mon vol serein pour du plus terre à terre.

     

    Dois-je avouer que, même en mon âme sereine,

    J'entends toujours le chant blessé de ma sirène?

    Et l'océan, rempli de mes larmes salées,

    M'emplit du souvenir d'une joie attristée.

     

    Comme si ma vie devait s'échouer sans trêves

    Sur l'ile désertée des plages de ses rêves…

    A trop rêver, comme elle, en aurai-je oublié

    Que l'effet mer n'a pas vocation à durer?

     

    Que l'effet mer n'a pas vocation à durer…

    Que l'effet mer n'a pas vocation à durer…

    Que l'effet mer n'a pas vocation à durer…

     

    L.


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  • Jeu : Retrouver les 32 noms de fleurs ou de plantes

     

     

     

    Au gré de mes pensées, émues, gaies ou spectrales,

    Déjà ceinte d'une blême mélancolie

    De l'avoir attendue tant d'années monacales,

    Soucieuse se meurt mon âme aux traits flétris.

     

    Du fait d'avoir osé avouer que je l'aime,

    Je me débats dès lors dans cette crise en thèmes...

    J'aurai fait mieux, je sais, si souvent de me taire,

    D'échanger ma verve pour une muselière.

     

    Si boulette il y eut, ce coup de sape aux nerfs

    Ne fut de notre fait - Où se cache l'erreur? -

    Mais l'empire s'effondra ainsi que nos hiers

    Englouti dans ce grand bouillon d'âmes d'onze heures.

     

    L'hamadryade a mit mon encéphale en terre.

    Sot, je fus, je l'avoue. Tant pis!... s'enliser là,

    Où mon cœur campa, nul, esseulé mais peu fier,

    Où l'amour incertain, sans renom, culmina.

     

    Si j'insiste, c'est que, d'un désir immortel,

    Mon esprit, à cette Belle, adonne, aigle entier,

    Toutes ses rêveries. C'est le bouquet! Entre elle

    Et lui, abyssal s'y fit un profond fossé.

     

    Car derrières les plis des aveux sans réponse,

    Plutôt que d'en garder l'empreinte digitale,

    Mon cœur aura vieilli, l'espoir même se fronce,

    Et leur perspective prime vers le fatal.

     

    L.


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