•  

    Plus rien à l'horizon, que des corbeaux en vol,

    Et ces arbres jonchés à même sur le sol,

    Dans leur écœurement, tomber d'inanition

    Sur la terre semée par la désolation!

    Des branches décharnées s'élançant vers le ciel,

    Si désespérément, comme un dernier appel,

    Sous des nues vomissant leur crachin pollué,

    Nous inondant de "sans", dans un air asphyxié.

     

    Dans cette atmosphère nauséeuse et putride,

    Seront-nous encore là pour voir, vides, livides,

    Les mers régurgitant d'insalubres marais

    De poissons moribonds dans nos flots de déchets?

    Nous! Derniers survivants, toute à notre inconscience

    De nos choix meurtriers et de leurs conséquences,

    Dans toute la fierté de nos cœurs apathiques,

    Ne saurons-nous à temps comprendre où est le hic?

     

    Nous! Humains inhumains, aveuglés et débiles,

    A force de garder les yeux sur nos nombrils,

    Dans notre avidité de pouvoir et de biens,

    Si nous n'arrêtons pas de traiter comme un chien,

    De saccager de nos inspirations guerrières,

    D'enterrer ainsi notre terre nourricière,

    Demain nous n'aurons plus, mais il sera trop tard,

    Devant nous qu'un amas d'indigestes dollars.

     

    L.

     

    (Ecrit sur la base du proverbe indien:

    "Ce n'est pas quand la dernière feuille sera tombée,

    que le dernier arbre sera mort

    et que le dernier poisson aura été pêché

    que nous comprendrons que l'argent ne se mange pas.")

     


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    Dépossédée de son parfum si envoutant,

    Dans sa rage la mer a vomi son écume,

    Déchainée de vos jougs et complice des vents,

    Sur vos apesanteurs, plus légers qu'une plume.

     

    Par ses hôtes, bafouée, en leur faux nom d'humains,

    Et sans plus de respect que ceux qu'on lui octroie,

    L'alarme en a sonné, fichus fétus païens!

    La terre est sur le point de reprendre ses droits.

     

    L'alarme en a sonné, sinistre comme un glas!

    Sans cesse à lui montrer, limités sans limite,

    Cet exemple mauvais de vos conscients dégâts,

    Ne vous plaignez donc pas quand elle vous imite!

     

    Avant que le Ciel ne vous tombe sur la tête,

    Plus explicitement, incrédules païens,

    Ainsi que le craignaient vos ancêtres prophètes,

    Il serait temps de vous retourner vers le Bien.

     

    Qui sait précisément ce qui vous pend au nez

    Quand vous riez au sien, sans-gênes sans mémoire?

    Au mieux… un rendez-vous, dans des milliers d'années,

    Pour une nouvelle future préhistoire…!

     

    Tremblez auparavant, comme le fait la terre

    Dans de grands tsunamis de larmes alarmées,

    D'une mort inhumaine ayant un goût amer…

    Ne récolte-ton pas ce que l'on a semé!

     

    L.


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    Sans faire entre chacun de nous de différence,

    Généreuse dans sa grande hospitalité,

    Notre mère nous a tous accueilli, adopté,

    Elle nous a nourri et bercé nos enfances.

     

    Elle nous a offert le mieux de sa beauté,

    Dans la simplicité de sa belle nature,

    Afin que nos écrits, ou l'art de nos peintures,

    Nos poésies d'amour puissent s'en inspirer.

     

    Elle nous a appris les qualités humaines,

    Dans ce but, un jour, de faire de nous des anges.

    Mais nous, que lui avons-nous donné en échange,

    Dans notre ingratitude et, parfois, dans la haine?

     

    Dans la perspective que nous soyons heureux,

    Elle a tout fait pourtant, nous aura tout offert,

    Nous qui nous entêtons à nous mettre en galère.

    Alors… remercions notre planète bleue.

     

    L.


    4 commentaires
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    Vous êtes libres de penser,

    - Il faut bien trouver un refuge -

    Dans votre égoïsme insensé

    Et vos abus de subterfuges:

    "Qu'importe! après nous le déluge...!"

     

    Le Ciel pourra-t-il nous sauver

    Indéfiniment de nous-même?

    Rejouer l'Arche de Noé,

    Si c'est la solution extrême,

    Pose de nos jours un problème:

     

    Bien plus meurtrier qu'une guerre:

    Un danger bactériologique!

    Déjà la pollution de l'air,

    En dépassant un seuil critique,

    Atteint les nappes phréatiques.

     

    Quand l'air et l'eau sont à la Vie

    Les ingrédients indispensables.

    Qu'adviendra-t-il à votre avis

    Si l'air devient irrespirable

    Et dans l'absence d'eau potable?

     

    L'homme dans sa très grande foi

    A dénaturé La Nature.

    Le précieux filtre d'autrefois

    Que constituait la verdure

    N'est plus qu'un grand bac à ordures.

     

    Quel avenir resplendissant,

    Image d'un monde pervers,

    Laisserons-nous à nos enfants,

    Quand ce Paradis sur la terre

    Ressemble déjà à l'enfer?

     

    Sachez pour clore le débat

    Que malheureusement pour l'heure

    Les virus ne s'attaquent pas

    Seulement qu'aux ordinateurs...

    Qui en mesurera l'horreur?

     

    L.


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