• Poésie - Divers

    Blottie contre toi dans le lit,

    Je pleurerai à ton épaule

    Parce que je te l'ai promis,

    Que tu m'attends de jouer ce rôle...

     

    Réveil insolent d'émotions

    Me faisant vibrer jusqu'à l'âme,

    Fondu dans son apparition

    A la fois Céleste et très Femme.

     

    Point de tristesse en mon veuvage,

    C'est comme si Elle était là:

    Je reçois toujours ses messages

    Et la tiens parfois dans mes bras.

     

    Je ne suis fou, si je suis fou,

    Que de par mon Amour pour Elle,

    Et je guette ses rendez-vous

    Jusqu'au profond même du Ciel.

     

    Elle est mon futur horizon,

    Mon Paradis, ma renaissance, ...

    Quand viendra l'heure des pardons,

    Je renierai mon innocence...

     

    L.

  •  

    Pour sauver cette vie, que nos larmes détrempent,

    Nul besoin d'invoquer le génie de la lampe,

    De supplier le Ciel d'accomplir un miracle

    En effaçant, gommant, de soi-disant obstacles.

     

    A défaut de l'amour, quoi de mieux que le rire

    Pour nous permettre enfin, à jamais, de guérir.

    Sans perdre ce courage, Amie, ayons la trempe

    De tenir bon et plus solidement la rampe.

     

    Dans les temps reculés d'un prochain avenir,

    Nos douleurs ne seront qu'un lointain souvenir,

    Sur nos pas accordés jusqu'au jardin d'Eden.

     

    Puisque le Ciel est là, pour peu qu'on s'en souvienne,

    Sans avoir eu besoin de jouer les héros,

    Nos souffrances pourront s'y réduire à zéro.

     

    L.

     

     


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    Qu'espères-tu toucher le Ciel

    En baissant les bras sans arrêt?

    N'est-il rien de plus essentiel

    Que l'amour et tous ses bienfaits.

     

    Le but, tu le sais, de ta route,

    Qui n'est pas peuplé que de ronces,

    Est d'avancer coûte que coûte.

    Que ton cœur jamais ne renonce!

     

    Et, si tu n'y vois point les fleurs,

    C'est d'un refus de regarder

    Ce qui est beau, plein de couleurs,

    Emouvant de simplicité.

     

    Il est grand temps de transformer

    Toute l'énergie de ta rage,

    Toute ta négativité,

    En un moins indigne courage.

     

    Ce que tu y auras gagné

    Sera plus précieux que de l'or.

    Laisse-donc l'échec au passé.

    Sans plus te plaindre de ton sort,

    Essaye au moins, essaye encore!

     

    L.

     

     


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    Libres, en liberté, dotés du libre-choix,

    Cela justifie-t-il un grand n'importe quoi,

    Sans limite, sans but, pire sans foi ni loi,

    Dans l'égoïsme fou de ne penser qu'à soi?

     

    Quand la fraternité deviendra notre emblème,

    Sans doute nous souviendrons-nous, honteux et blêmes,

    Pour enfin en finir avec nos faux problèmes,

    Que l'autre n'est rien d'autre qu'un autre nous-même.

     

    Si tout nous est égal, que tout nous soit égal,

    Réellement, sans privilège ou piédestal.

    N'aspirons-nous pas tous à un même Idéal:

    La paix et la santé, le bonheur au final?

     

    Me vient une pensée pour les "grands" de ce monde,

    Enorgueillis de leurs solutions infécondes,

    Qu'un éclair de génie les baigne en la seconde

    Pour leur donner l'envie de mutations profondes.

     

    N'est-il pas, plus que d'autres, en réalité,

    De leur si publique responsabilité,

    De nous montrer l'exemple et, en toute équité,

    Pour ne plus aliéner rien de nos libertés.

     

    Libres, en liberté, dotés du libre-choix,

    Cela excuse-t-il un grand n'importe quoi,

    Sans limite, sans but, pire sans foi ni loi,

    Dans l'égoïsme fou de ne penser qu'à soi?

     

    L.

     


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    Derrière ce rideau, déjà en filigrane,

    Derrière ce rideau, se dessine un visage

    Qu'on devine celui, blême, d'un enfant sage

    Dont la vie a trahi l'espérance profane.

     

    Derrière ce rideau, pleure l'isolement

    D'une âme exténuée sous des rides amères,

    Rideau, comme sa vie, grisaillant de poussière,

    Que la mort a trahi, berné en l'oubliant.

     

    Deux destins estompés, parmi nombre d'entre eux,

    Etouffés sous le voile de l'indifférence,

    Cette trop populaire et experte sentence

     

    Qui, comme un lourd rideau, plutôt qu'ouvrir les yeux,

    Nous fait souvent baisser lâchement nos paupières…

    Que de rideaux fermés occultant la misère!

     

    L.

     

     


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    Ne blâmons pas le Ciel de nos existentiels,

    Et trop peu essentiels, tracas artificiels,

    N'accusons pas la vie de gâcher nos envies

    En restant asservi rien qu'à l'inassouvi.

     

    La joie n'est pas un dû, inaccessible, ardue,

    Ni le fruit défendu d'un effort assidu.

    Notre chance au bonheur se ruinerait sur l'heure

    De penser, par erreur, qu'il est toujours ailleurs.

     

    Le bonheur se construit, sans miracle fortuit,

    Il n'est pas l'usufruit d'un bien privé d'autrui.

    En soi, faveur native, exempt de directives,

    Le bonheur se cultive sans prérogative.

     

    Simple et sans méandre, chacun peut y prétendre,

    Le cueillir, à surprendre, à l'instant, sans l'attendre,

    Ici, avec ardeur, sans le chercher ailleurs,

    Puisqu'enfin le Bonheur n'est autre qu'en nos cœurs.

     

    L.

     


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