• Aubade à boum!

     

     

    Si je t'avais perdue, je le sais maintenant,

    Traînant dans mon sillage une coquille vide,

    Sans plus de goût à rien, d'une absence livide,

    J'errerais dans ma vie ainsi qu'un revenant.

     

    Si tu n'étais plus là, tout me serait égal,

    Je subirais mon temps, SDF du cœur,

    Sans espérer jamais retrouver le bonheur,

    Et je m'abîmerais sans fin dans le banal.

     

    Je jetterais ma plume au feu de ma passion,

    Mon esprit poussiéreux tomberait dans l'oubli,

    Il s'alzheimererait de songes affaiblis

    Dans un autisme sourd, prostré d'inspiration.

     

    Tu es tout ce printemps dont je n'osais rêver

    Bien que l'ayant touché dans le prémonitoire,

    Tu es, des lendemains, ma promesse d'espoir,

    L'unique enchantement qui su me captiver.

     

    Ne m'abandonne pas, j'ai tant besoin de toi,

    Je te veux jour et nuit, ici, tout contre moi

    Et bien que rebelle, je ne veux d'autres lois

    Que les tiennes; voici ma profession de foi.

     

    De cet aveu, personnel et confidentiel,

    Que j'aurais tant voulu murmurer, ô merveille,

    De mon souffle en frissons versés à ton oreille,

    Que tu saches combien tu es mon essentielle.

     

    L.


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