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Par LLA le 14 Janvier 2014 à 10:31
S'inventer de fausses excuses
En revêtant, sans cesse, en prime,
Vos accoutrements de victime,
Voilà ce dont je vous accuse.
Le Bonheur est simple pourtant,
Il vous attend, n'est qu'à deux pas,
Et meurt de vous tendre les bras
Depuis si longtemps,… si longtemps…
Fuir dans la peine ou la défonce,
Dans votre rôle de martyr,
Est, de votre unique délire,
Pure idiotie que je dénonce.
Le Bonheur est simple et courtois,
Il est là, presque à votre porte;
Pourquoi lui fermer de la sorte
La vôtre au nez? Pourquoi?... Pour quoi?
S'ingénier à tout gâcher,
Invoquant des soi-disant peurs,
Serait-ce mieux que le Bonheur?
D'où vous vient cette absurdité?
Le Bonheur est simple pourtant,
Qu'il soit au bout de votre plume,
Dans la verdure ou dans l'écume,
Les étoiles du firmament,…
Dans la beauté de la nature
Eveillant l'émerveillement,
Dans le désintéressement
D'un sentiment d'amitié pur,…
Bref, tout ce qui nous émerveille,
La mélodie d'un chant d'oiseau,
La vie qui vous fait un cadeau,
D'autres valeurs plus essentielles…
Le partage d'une heureuse heure,
Savoir que quelqu'un nous attend,
Nous aime, sans compter son temps…
C'est simplement ça le Bonheur!
L.
2 commentaires -
Par LLA le 26 Novembre 2013 à 15:36
Réparer des hommes brisés?
L'enjeu de ce jeu est de taille!
Mais pour autant que vous sachiez
Voir la Vie, sans dénie, sans faille,
D'un humour plus humoristique,
En pensant, - oui! ça se travaille… -,
Que votre cœur, en mosaïque,
Devient un splendide vitrail!
Vraiment, tout n'est-il pas question
Uniquement du point de vue
Que l'on accorde à sa raison
Dans la plus honnêteté nue,
Du poids que nous mettons aux choses
En nous limitant nos moyens,
Quand le Bonheur en overdose
Ne peut que vous faire du bien!
On peut oublier le passé
En lui donnant moins d'importance.
Un simple secret révélé:
Tout s'acquière dans la patience!
Ainsi quoi de mieux que l'école,
Pour rassembler tous les morceaux
De l'existence, vôtre et folle,
Que vous auriez mise en lambeaux…!?
L.
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Par LLA le 22 Octobre 2013 à 20:27
Ce n'est pas la Vie qui nous ment
Pour nous brider dans un carcan
Mais cette éducation rigide,
De conception fourbe et stupide,
Rendant l'existence insipide,
Qui oublie, dans son ignorance,
Nos nécessaires différences.
Sans nous avouer vaincus d'avance,
Conservons cette intelligence
De ne pas nous laisser piéger
Dans ce moule unique imposé
Tentant de nous banaliser.
Croire qu'il n'y a qu'une route
Mettrait le Bonheur en déroute.
En ne regardant que tout droit,
Sacrifiant votre libre choix,
Pour avancer trop strictement,
Vous passerez assurément,
- Est-ce bien là votre penchant? -
Perdue dans le conventionnel,
A côté, donc, de… l'Essentiel.
Cette âme qui vous suit, émue,
Passerait là inaperçue,
Au rôle d'ombre reléguée.
L'amour, déposé à vos pieds,
Risquerait d'être piétiné,
Au détriment de la compagne
Qui, fantôme, vous accompagne.
Ne laissez donc pas les oeillères
Mettre vos deux coeurs en hiver.
Ravisez votre jugement,
En goûtant, préalablement,
Aux finesses de ses printemps.
La Vie, sans sa fausse morale,
N'est peut-être pas si… banale.
L.
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Par LLA le 22 Octobre 2013 à 20:24
Si tout en ce monde est question
De nous en mettre plein la vue,
Faux semblants, représentation...
Que risquons-nous? d'être déçus!
Derrière une belle façade
Se cache souvent la misère,
Et transparaît le côté fade
De la médaille et son revers.
Les alchimistes de nos jours
Transformeraient plus sûrement,
Aussi fiers qu'ils soient de leurs tours,
L'or en plomb, c'est bien évident.
De mascara en mascarade,
Subjectivité de l'attrait,
De quoi en prendre pour nos grades
Mes beaux messieurs, n'est-il pas vrai?
L'étalage de trop d'appas
N'est que poudre au yeux, désolé!
Le plus merveilleux n'est-il pas
Mesdames mieux dissimulé?
Qu'importent donc les apparences,
Ce qui compte est à l'intérieur.
La Vraie Beauté, quand on y pense,
Est celle qui provient du cœur.
Oui! qu'importent les apparences!
Le meilleur est à l'intérieur,
Et la Vraie Beauté, qu'on y pense,
Est celle qu'on a dans le cœur.
L.
2 commentaires -
Par LLA le 22 Octobre 2013 à 20:22
A l'horizon de la conscience,
Où vacille parfois la science,
De la tentation d'une pomme,
Faiblesse éternelle de l'homme,
Et suivant ce qui fut prédit,
Se déploiera l'arbre de Vie
En futur généalogique
Ebranlant souvent la logique,
D'une anarchie sans foi ni lois.
D'un simple éloignement des doigts
De mains de puissance céleste,
Dans toute la grâce du geste,
L'éther un matin s'est ouvert
Dans un grondement de tonnerre,
Et ainsi fut créée la terre,
Grain de sable dans l'univers.
"Vous vous souviendrez, je l'espère,
Qu'une même action nucléaire
Pourrait à jamais la défaire
Plus rapidement qu'un éclair.",
Leur dit une voix en haut lieu
Qui descendait tout droit des cieux.
Mais la parole prononcée
Fut tôt lestement oubliée,
Ainsi s'effacent les oracles…
"N'attendez pas d'eux des miracles!"
C'était un petit paradis,
Qui m'ému lorsque je la vis,
Quand la tentation d'une pomme
Fit de nous lâchement des hommes,
Sous un ciel devenu trop lourd
Dans un manquement à l'Amour.
L.
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