• Sans se voiler la face

     

    Crois-moi, je comprends bien le fait traumatisant

    Que l'abandon d'une mère a sur un enfant,

    Sans parler plus avant de la fuite d'un père

    Dans l'irresponsabilité qui va de pair.

     

    Pensons à ces bambins que l'on jette à la rue

    Et à ceux que leurs propres parents ont vendus,

    Ou ceux qu'un fait divers retrouve dans l'horreur

    Découper en morceaux dans un congélateur!

     

    Lorsque les coups pleuvaient, cause incompréhensive,

    De l'auteur de ses jours, maniaco-dépressive,

    Au silence imposé pour la petite fille

    Timide qu'elle était, ce n'était que broutilles

    Face à l'obsession de son autre géniteur,

    Pour des atrocités d'une toute autre ampleur,

    Qu'elle dut repousser, un couteau à la main,

    Du matin jusqu'au soir et du soir au matin.

     

    Les enfants font les frais des dégâts d'un divorce,

    Oui, certes, mais et ceux qu'aux sévices l'on force,

    Lorsque ces détraqués, incestueux, pédophiles,

    Abusent sans merci de leur être fragile?

     

    Judiciaire Pouvoir, ne serait-il pas temps,

    Au moins, d'émasculer tous ces violeurs d'enfants?

    Essayons d'évoluer, de ne plus reproduire

    Les erreurs de nos pairs. Oeuvrons pour l'avenir.

    Dans ce respect de l'autre et aussi de soi-même,

    Ne fermons pas les yeux, disant: "Chacun sa "M"",

    Entraidons-nous et ne nous voilons pas la face

    Pour que nos blessures ne laissent plus de traces.

     

    L. - 06/09/2010


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