• (Sans titre)

     

     

    Une plainte s’échappe de mon cœur blessé.

    Je ne souffre d’aucune blessure apparente

    Et n’ai à me réjouir d’aucune plaie béante

    Par où mon sang aigri se pourrait écouler.

     

    Et mon cri n’est qu’un cri qu’absorbe le néant.

    Le plus grand de mes désirs dont je désespère

    C’est de franchir du temps la médiane barrière.

    Ma supplique est vaine, personne ne l’entend.

     

    Un râle qui ressemble à celui des mourants,

    Mais sans que pour autant l’existence s’en aille.

    Je t’aimais et je t’aime d’un amour sans faille

    Qui n’a point d’avenir, ni même de présent.

     

    Puis-je même parler de nous à l’imparfait?

    Nous deux, ce n’était que nos ombres emmêlées,

    Un doux rêve meurtri, d’avance assassiné.

    Tu m’as trahi, moi je ne le pourrai jamais.

     

    Solitaire et sauvage, à nouveau, me taisant,

    Je m’en retournerai à ma résignation.

    Ma vie n’a jamais eu de beauté que le nom.

    Je n’ai jamais rien eu à perdre que mon temps.


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