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Par LLA le 19 Mars 2017 à 13:22
Evitons de nous mettre aux verres!
Il est de plus saines ivresses,
Pour atteindre les cimes tierces,
Que de s'étendre dans la bière!
Que vaut la joie mêlant colique,
Quand la fichue nausée abonde,
Dans sa vertigineuse ronde
Censée célébrer Saint-Patrick!
Il est temps de nous mettre au vert,
Au vert en veine, amour fleuri,
Que sans écueil le trèfle rit,
Paisiblement et sans revers.
L.
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Par LLA le 16 Janvier 2017 à 19:09
(Jeu : retrouver les 24 prénoms cachés)
Pour ne point chagriner ma peine,
Veuillez me préserver des stèles
Et de l'eau rance des fontaines
Qui, du Styx, leur éclat rappelle.
Car l'eau deale de ces flots rances,
Pourquoi en nier l'évidence.
Lorsque le temps cavale et rit,
L'année n'est plus qu'une seconde
Au fil des saisons décaties
Qui passent, calent, souvent fondent
Ainsi qu'au soleil cette neige,
Dans une aurore qui s'abrège.
Cadeau naturel ou factice,
Sophistiqué ou bien banal,
La vie, dans mon coeur béat, trisse
Tel un parfum dans l'idéal,
Pour celle que mon âme élit
Au bout du voyage accompli.
L.
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Par LLA le 16 Novembre 2016 à 15:45
Qui n'a jamais rêvé d'arrêter les pendules
Ou de charmer Chronos pour que le temps recule,
Pour repasser en boucle un moment d'espérance
Avant que celui-ci ne devienne souffrance?
Qui n'a jamais rêvé de suspendre les heures
Pour profiter deux fois d'un instant de bonheur?
Qui n'a jamais songé à maîtriser le temps,
Pour pouvoir conjuguer le passé au présent?
S'il nous était donné, dans notre apprentissage,
Ce possible de faire un arrêt sur image,
J'aurais cristallisé ces soixante minutes
Pour les utiliser dans un tout autre but.
Et j'aurai profité des fêtes d'Halloween,
Pour redonner la vie, qui de nous le devine,
Aux fantômes égarés de nos souvenirs,
Pour réparer l'hier et vous revoir… sourire.
L.
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Par LLA le 19 Août 2016 à 14:26
Autrefois colorés de feu,
Mes mots s'envolent, impuissants,
Ainsi que les feuilles d'automne,
Au risque effarant de l'enjeu,
Charriées aux volontés des vents,
Incontrôlables tourbillonnent.
Mes mots s'envolent, ridicules,
Sans perspectives, éphémères
Ainsi que les feuilles d'automne,
Dans l'imminent d'un crépuscule
Se jouant des joies de l'hier,
Avant de s'assécher, aphones.
Mes mots s'envolent, mais résonnent,
Devant cette aurore subtile
De l'hiver et de ses frimas,
D'emprunter aux feuilles d'automne
Un dernier délire fébrile:
Craquer sous chacun de vos pas.
L.
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Par LLA le 6 Mai 2016 à 09:41
Ecoute les oiseaux célébrer le printemps.
Ne te soucis de rien, emplis-toi de leurs chants.
Ferme les yeux et ouvre ton esprit, confiant.
Imagine que tous tes tracas, à présent,
N'ont plus de poids aucun et s'envolent gaiement.
Laisse-les s'élancer sur les ailes du vent,
Et imprègne ton cœur des douceurs de l'instant.
Jouis de ce don de paix, tranquille, librement
Offert à ton être en ce mois de mai charmant,
L'air est si lumineux, n'en est-il apaisant,
Investira ton corps d'un baume bienfaisant.
Mai, beau mois que Marie verse sur ses enfants,
Oublieux de l'Amour, depuis le firmament.
Identique à chacun, sa tendresse nous prend.
Sens, ressens sa Grâce, qui sur toi redescend.
Donne-toi cette chance en, juste, l'acceptant,
Et démultiplie-la en la repartageant.
Merci d'avance à toi, poète intelligent,
A qui parlent ces mots, en bien les écoutants,
Ils pourraient t'inspirer… un hymne de printemps.
L.
(Sur un acrostiche "Enfin le joli mois de mai")
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