• (Sans titre)

     

     

    A ton sourire, suspendue, l’émotion d’un premier aveu,

    Invitation à mots couverts que je peux lire dans tes yeux.

    Ton souffle épouse le silence où s’éternisent les minutes.

    Je tente en vain de contrôler mon cœur qu’un désir fou chahute.

     

    Un très court moment, dupe de l’équivoque que j’entretiens,

    Maîtresse de mes sentiments, sans pouvoir résister aux tiens,

    Tu n’oses vers moi t’avancer, effrayée, prise de panique,

    Tremblante hésitante et perdue au milieu du décor statique.

     

    Prémices de l’inéluctable au tien mon parfum s’entremêle.

    Par un jeu de la séduction, m’accordant faussement rebelle,

    Tu veux davantage pouvoir tirer profit de ma surprise,

    M’amenant à capituler, à succomber sous ton emprise.

     

    Le suspense se veut malsain, rien que pour notre complaisance,

    A l’intenable intensifiant notre trouble et notre attirance,

    Et moi-même te résistant pour mieux m’abandonner à toi,

    Nous le devinons imminent l’instant où tout basculera:

     

    Lorsque du voile de ta nuit, je me retrouverai captive,

    Que ton corps tout contre le mien fera valser la perspective

    Et lorsque deviendront tes mains, les mains de notre identité,

    Imprimant en nous, comme au temps, notre infinie complicité.


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