Une cicatrice, une empreinte de toi,

Sur ma peau, sur mon corps, sur mon cœur...

Marquée à vie par ton destin...

Un emblème... défigurant...!

De fleurs en pensées interdites,

Je sais qu’il en faudra du temps

Pour effacer complètement

Jusqu’à ces paroles non-dites,

Ces dédicaces inédites

Que je gardais secrètement.

Mais toi d’interférer dans mon monde sensible.

Un insolent destin dont je serai la cible,

Et qui me fera fuir ainsi qu’un chien galeux

Qui a peur des humains, de la beauté, des cieux.

Larmes au goût assassiné.

Que sais-tu de mon désespoir,

De la trop profondeur du noir

Où vont se perdre mes baisers?

J’ai la tendresse qui déborde,

Ne tire pas trop sur la corde!

Et toi d’interférer dans mon monde sensible.

Un destin insolent dont je reste la cible.

De fleurs en pensées interdites,

Tu sais, il en faudra du temps

Pour effacer complètement

Jusqu’à ces paroles non-dites,

Cette dédicace inédite

Que je garde secrètement.

Coupable, je le suis, si telle est ta sentence

Qui me condamnera de ton indifférence.

Mais s’il n’est en ce monde de plus bel affront,

Que n’as-tu déposé ce baiser sur mon front!

D’une solitude écorchée

Ma condamnation éternelle,

Pour chaque instant passé sans elles

La blessure de s’oxyder.

Vos cris sont pour moi comme un hymne

Dont je me sais ensorcelée.

Que j’ai envie de me brûler

A ces foyers qui vous animent!

Oui, pour vous cet amour maudit,

Par ma souffrance alimenté,

Pour vous l’incurable folie

Dont je ne veux m’exorciser.

Pour vous cet insolent délire

Que tous mes fantasmes retracent.

Ma vie, je vous la dédicace

Vous par qui naissent des désirs.

Vous, Femmes, oui, je vous aime,

Invertie de ma religion

Au-delà de toutes raisons.

Voici les clés de mon harem!

Provocation?... Invitation?

Y-a-t-il une différence?

Jouez-moi tendresse et violence

Ainsi que douceur et passion.

Laisse-moi déposer mon amour à tes pieds,

Comme un soldat vaincu déposerait ses armes.

Il ne me reste plus rien que des nuits de larmes,

Des souvenirs qui ne font que me déchirer.