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    Des reflets persistants dans un miroir brisé...


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    Que sais-tu de ce qui me tue,

    De cette once de désespoir.

    Ton silence est comme si tu

    Passais près de moi sans me voir,

    Tout comme si tu piétinais

    Mon cœur à tes pieds déposé.

    Tu n’entends même pas mes mots.

    Dois-je te les crier plus haut?

    Ils restent vains, j’aurais fait mieux

    De les taire ou jeter au feu.

    N’as-tu pas conscience vraiment

    Que tout mon être se déchire?

    Sans toi, tout n’est plus que tourments

    Qui m’assassinent mes désirs.


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    Séquelles d’un amour torture,

    Je traîne mon infirmité

    Vers un avenir sans futur,

    Le front bas, la tête baissée.

     

    De mon vertigineux malaise

    Jusqu’au plus profond désespoir,

    Comme du haut d’une falaise,

    Tu t’amuses à me laisser choir.


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    Non, je n’ai pas ce don de pouvoir effacer

    Ni les mots ni même les actes qui te blessent,

    Car je ne suis qu’un poète au cœur écorché

    Qui de remède ne connaît que l’amnésie,

    Et n’a rien à t’offrir sinon que sa tendresse,

    Son amitié profonde et son amour maudit.


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    Une plainte s’échappe de mon cœur blessé.

    Je ne souffre d’aucune blessure apparente

    Et n’ai à me réjouir d’aucune plaie béante

    Par où mon sang aigri se pourrait écouler.

     

    Et mon cri n’est qu’un cri qu’absorbe le néant.

    Le plus grand de mes désirs dont je désespère

    C’est de franchir du temps la médiane barrière.

    Ma supplique est vaine, personne ne l’entend.

     

    Un râle qui ressemble à celui des mourants,

    Mais sans que pour autant l’existence s’en aille.

    Je t’aimais et je t’aime d’un amour sans faille

    Qui n’a point d’avenir, ni même de présent.

     

    Puis-je même parler de nous à l’imparfait?

    Nous deux, ce n’était que nos ombres emmêlées,

    Un doux rêve meurtri, d’avance assassiné.

    Tu m’as trahi, moi je ne le pourrai jamais.

     

    Solitaire et sauvage, à nouveau, me taisant,

    Je m’en retournerai à ma résignation.

    Ma vie n’a jamais eu de beauté que le nom.

    Je n’ai jamais rien eu à perdre que mon temps.


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