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    Quand la magie des mots refleurit d'espérance

    Les promesses blêmies d'un bienveillant futur,

    Transmutant nos pensées en amoureux murmures

    Pour le bonheur ému de nos deux cœurs en transe.

     

    Je t'espérais, ô Magistral Enchantement,

    Mon cœur, offert, aimant, t'ouvre tout grand ses ailes

    Dans un enlacement de printemps éternels,

    Accueillant ton amour… Je t'aime... infiniment…

     

    Vois! mon âme fébrile, accentuée d'un sourire

    Dans une communion de conscience extasiée,

    Incarne insolemment le foyer d'un brasier

    Se consumant pour toi d'un antique désir.

     

    Mon esprit sous le joug d'un trouble sans pareil

    Semble comme envoûté. Je ne me souviens pas

    Avoir, dans cette vie, jamais ressentis ça.

    Est-ce ainsi que l'amour ensorcelle, ô Merveille?

     

    En d'intimes confidences sur l'oreiller,

    Voici donc les aveux, ô petite Princesse,

    De mon cœur qui, pour toi, déborde de tendresse

    Et rêve de t'aimer dans un songe éveillé.

     

    L.


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    Mélangeons nos couleurs aux blancheurs de la nuit,

    En débordant les traits de nos sens interdits,

    Nostalgique mon coeur te jouera du tam-tam

    Au rythme frissonnant de nos désirs de femmes.

     

    Combinons les rousseurs qui perlent à nos joues,

    Epousant la pâleur des aveux qui s'avouent

    Dans cette communion de nos âmes qui dansent.

    Jouons avec le feu, au seuil de l'imprudence.

     

    Imbriquons nos auras dans l'espace infini,

    Voie lactée de nos songes, où tout nous est permis,

    Marions la douceur, unissons nos demains,

    Dans cet amalgame des lignes de nos mains.

     

    Et dans l'effusion de fusions à profusion

    Joignons nos deux plumes en toute inspiration.

    Apprêtant, pour toi seule, mon trousseau... de clés,

    Je t'attendrai, dès lors, en robe de mariée.

     

    L.


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    Nostalgique d'un mardi gras de carnaval,

    Ou d'un premier de l'an où les fruits se déguisent

    Dans des attraits d'appétissantes convoitises,

    Cendrillon, suppliciée, rêve d'aller au bal.

     

    "Il est temps d'apparaître ma Reine, ma Fée!"

    "Que nul ne transforme, en si trouillarde réplique,

    Mon espoir en cas rosse, que je ne sois bluffée

    D'un coup plus hasardeux de baguette magique!"

     

    "Je songe à rencontrer ma Princesse charmante

    Au lendemain et jour d'un mystique concert,

    De voir concrétiser ce songe qui me hante

    Le jour exactement de mon anniversaire."

     

    "La voir, juste la voir, avant que minuit sonne!

    Que pourrait-elle perdre, à défaut de sandales,

    Dans ce si grand respect que j'ai de sa personne,

    Qu'on puisse imaginer qui ne fasse scandale?"

     

    "Je sais maintenant que ma vie est comme un conte,

    Un conte merveilleux qui se finira bien:

    Elle et moi, le Bonheur, à nous aimer sans honte..."

     

    "Qu'on me taise à jamais ce vilain mot de "FIN"...!"

     

    L.


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    Entends-tu cet aveu d'un souffle à ton oreille,

    Infiniment plus délicat, plus silencieux

    Que le bourdonnement mielleux de cette abeille,

    Mais n'en est-il ainsi de ce qui vient des cieux?

     

    Ta beauté en bouton, non encore déclose,

    Contient déjà toute l'émouvante promesse

    D'une imminente et très belle métamorphose

    Pour son inspirateur enhardi de caresses.

     

    Quand, sous l'onde câline et douce de mes ailes,

    Un matin printanier, tu t'épanouiras,

    Éphémère et sensuelle devant l'éternel,

    Dans ta resplendissante et amoureuse aura.

     

    Dès lors je ferai trembler ta corolle nue,

    Dansante sous mes coups d'un allant frémissant,

    Et ma bise sera pour toi la bienvenue,

    Ne craignant de moi la fougue de l'ouragan.

     

    Subtilement, j'éparpillerai ton pollen,

    Et je ferai tomber un à un tes pétales,

    Afin que les futurs lendemains se souviennent

    De notre amour fébrile et quelque peu fatal.

     

    Je te coucherai précautionneusement à terre

    Et toi tu renaîtras dans le prochain printemps.

    Peut-être me faut-il dévoiler ce mystère?

    Qu'en dites-vous, amis, n'est-ce pas évident?

    Elle est ma fleur… quel est donc son insigne amant?

    Vous l'aurez devinez, on me nomme le vent…

     

    L.


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    Lorsque, le soir tombé, contre toi, je m'allonge

    Dans l'accomplissement de nos vœux indicibles,

    Je t'imagine un monde où tout devient possible,

    Emprunt du réalisme infini de nos songes.

     

    Et pendant que certains sombrent dans le sommeil,

    Un rêve exacerbé au feu de nos désirs

    A ton corps dénudé enfiévrant mon délire,

    Je te ramène enfin au Pays des Merveilles,

     

    Jusqu'à m'évaporer dans une aube à venir

    Où ne demeurera d'empreintes de nos liesses,

    Féline jusqu'au bout même dans sa caresse,

    Que cette rémanence aiguë de nos sourires.

     

    Entre le lapin blanc et ta servante intime,

    Sera-t-il vraiment nécessaire que j'avoue

    Lequel des deux serait déclaré le plus fou?

    Du côté sentiment, je remporte la prime!

     

    Témoins muets qu'ils sont de tout événement,

    Les meubles vous diraient de biens belles histoires…

    Serez-vous seulement assez fou pour y croire?

    Mais, qu'avez-vous donc fait de vos âmes d'enfant?

     

    Pour l'accomplissement de nos vœux indicibles,

    O ma Reine de Cœur, plus digne de ce nom,

    Imprégnées du parfum de nos divagations,

    Osons créer ce monde où tout nous est possible.

     

    L.


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