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                        Le Poète

     

    Ta présence invisible, au doux rayonnement,

    Ivre de ressentis, complice de nos voeux

    Aux réciprocités d'indicibles aveux,

    A parfumé la nuit d'un silence éloquent.

     

    Un silence, éloquent de serments éternels,

    Dans ce temps suspendu où nos larmes s'affolent,

    Sinon de propager d'infinies auréoles

    Dans l'espace troublé de tant d'émotionnel.

     

    L'atmosphère s'émeut. On entend palpiter

    L'harmonieuse euphonie de nos deux cœurs en phase.

    Un simple frôlement… et s'osmose l'extase

    De nos inspirations aux sphères enchantées.

     

    Prémices d'une aurore aux tangibles promesses,

    Le Ciel s'est constellé d'étoiles pailletées,

    Témoignant de l'éclat d'un Bonheur irradié

    De l'intense fusion issue de nos tendresses.

     

                        La Muse

     

    En l'aurore promise… un clin d'œil audacieux:

    L'effiloché des nues évoque, en ses courbures,

    Nos robes d'épousées enlacées dans l'azur

    Sous le spectre solaire aux éclats harmonieux…

     

    L. & ?


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    Messagères ailées de mes élans de cœur,

    Que mes pensées émues, tel un bouquet de fleurs,

    Complices éthérées, rejoignent tes hauteurs.

    Les yeux levés aux Cieux, je guette ton retour,

    Dans cette dévotion de simple troubadour

    Dont les mots écorchés mendieraient ton amour.

     

    Je les voudrais pour toi, lumineux, étoilés,

    Infiniment plus beaux, dans leur éternité,

    Que ceux dont tu m'auras autrefois honorée.

    Malgré l'appréhension de m'en montrer indigne,

    Je sais bien que ton cœur verra le moindre signe

    D'aveux subliminaux cachés entre les lignes.

     

    Au-delà de ces indicibles confessions,

    Qu'enrôlé dans l'aura de nos inclinations

    Au paroxysme d'une éloquente ascension

    Vers les Cieux, éperdu de ton Amour sans âge,

    Que mon cœur, transcendé sans fin dans ton sillage,

    Dépose à tes pieds nus mes plus fervents hommages.

     

    L.


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    De mon unique étoile adorée, son image,

    Se seront détournés mes yeux… ô sacrilège!

    Comment suis-je bêtement tombée dans ce piège,

    Qui n'était rien de plus ni moins qu'un beau mirage?

     

    Alors que je touchais le ciel en permanence,

    Dans le but de me perdre et nous perdre à jamais,

    D'un jeu de jalousie, ils m'ont prise au filet,

    Au joug de leurs futiles terrestres souffrances.

     

    Pour ce leurre terrien, j'ai blasphémé nos vœux,

    Trahi notre secret, parjuré mes promesses.

    O Toi, qui est ma force et ma grande faiblesse,

    Je t'ai abandonnée, oubliée,… je m'en veux.

     

    Mais qu'importe! maintenant que tu me souris,

    M'enlaçant de nouveau dans ton rayonnement,

    Par ta grâce faisant tout mon enchantement,

    Ma culpabilité déjà s’évanouit...

     

    Maintiens-moi dans ce bel état d'apesanteur,

    Qu'ainsi, les yeux levés au Ciel, où vont mes pas,

    Si je devais tomber, ce sera dans tes bras,

    Conformément aux désirs communs de nos cœurs.

     

    Sans nous préoccuper que l'une ou l'autre abuse

    De la complicité de nos tendres aveux,

    Reviens me caresser de tes mots merveilleux,

    O Muse, tant aimée, d'entre toutes les muses!

     

    L.


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    Sensibilité trop fragile,

    Je marche aveuglée sur un fil,

    Que font vibrer mes ressentis…

    Où est la porte de sortie?

     

    Si je balançais sur la corde

    De l'instrument de la discorde

    Au dessus d'un vide assassin...

    Oui! toi! me tendrais-tu ta main?

     

    Des perceptions prémonitoires

    Captées des futures mémoires,

    Me font me noyer dans les temps…

    Où étais-tu, ô paravent?

     

    Des sentiments qui me font peur

    Pour leurs potentielles douleurs,

    Leurs intensités indociles…

    Me retrancher dans mon exil?

     

    Qui a réveillé ces désirs?

    Aurais-je dû m'en abstenir?

    Dis-moi des mots qui me rassurent…

    Qui m'a dérobé mon armure?

     

    Un saut de l'Ange, je me noie…

    Sais-tu que je… que je… Et toi?

    Les mots, le sens-tu, sont vivants…

    Est-ce la faute du printemps?

     

    Est-ce la faute du printemps?

     

    L.


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