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    Muet émoi: un Ange passe…

    Que déjà mon âme trépasse

    Un instant de temps suspendu.

    La peur équivoque m'enlace

    De son trouble sûr efficace

    Qui me remet le cœur à nu.

     

    Déteinte dans l'envoutement,

    Lui peindre ou non mes sentiments

    Dans le vertige d'un soupir.

    Existe-il au firmament

    L'espoir d'un heureux dénouement

    Dessous l'estompe d'un sourire?

     

    D'un suspens au comble tenace,

    Muet émoi: l'Ange repasse

    Dans cette ébauche de bonheur.

    Mais, que la lumière se fasse,

    Qu'elle puisse briser la glace

    Pour en libérer les saveurs.

     

    L.


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    Quelle âme reviendrait ardemment me distraire

    Dans mes heures perdues de leur vide implacable,

    D'un habile et coquin frissonnement de l'air,

    Afin que l'émotion redevienne palpable.

     

    Quelle femme, d'un coup de pinceau bien pensé,

    Egayerait ma vie d'amour et de lumière,

    Diluant dans l'oubli les songes insensés

    De souffrance inutile et les regrets d'hier.

     

    Qui viendrait ranimer toute l'inspiration,

    Bouleversant de simples touches de couleurs

    Ce quotidien terni qui n'est plus qu'illusion

     

    En le remaquillant d'un soupçon de bonheur,

    D'une pincée de joie, même un brin éphémère…

    Quelle âme reviendrait ardemment me distraire.

     

    L.

     

     


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    Son sourire… m'hypnotisant, panique à bord!

    Des yeux plus beaux que le couchant, et que l'aurore,

    Qui font naître des sentiments dans tout le corps,

    Sous l'arythmie du palpitant – un vrai folklore!

     

    Un sourire un brin hésitant – aurai-je tort? -

    Mes yeux sous son envoutement - coquin de sort! -

    Qui n'osent pas, pas franchement conquistadors.

    Je ne la connais pas vraiment mais je l'adore.

     

    Mais que d'appâts appétissants en sémaphore!

    Se jouerait-elle apparemment de mes transports?

    Un jeu, peut-être, ou une avant-chasse aux trésors

    Qui s'initie timidement à son abord.

     

    Sans plus bouger, le cœur tremblant, et plus encore,

    Faut-il attendre sagement - ah! quel effort! -

    Un signe un peu plus évident, dans ce décor,

    Pour mon propre consentement, de son accord.

     

    Je ne sais plus, dans mon tourment, où est le nord,

    Tant mon cœur égraine le temps - Alors? Alors?

    Va-t-elle me laisser longtemps dans l'inconfort?

    Que je ne me perde pas dans la métaphore!

     

    Dans l'air équivoque et charmant, et sans remord,

    Comme en un suspens affligeant, non indolore,

    Je m'en vais me fluidifiant par tous mes pores…

    Je me sentais déjà mourant, là!... je suis mort!

     

    L.

     


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    Mon dernier né : Lune attique

     

    De loin, je l'admirais. Son étrange sourire,

    Exerçant sur mon cœur une fascination

    D'emblée, semblait, aux vœux des lois de l'attraction,

    Vouloir interférer avec mon avenir.

     

    Gravitant gravement ainsi qu'un satellite,

    D'un allant sidéral au sidérant vertige,

    Son attrait démarré, d'une habile voltige,

    Aspira ardemment, mon essence spirite.

     

    Mais voilà que bientôt, d'un meurtrier mutisme

    Et m'affligeant dès lors de sa froideur hautaine,

    Elle paralysa, toute prière vaine,

    Jusqu'au moindre écho de mon langoureux lyrisme.

     

    Qu'as-tu osé me faire ô lunatique lune?

    Mes rêves les plus fous ont volés en éclats,

    En mouchetant le Ciel de mille et un carats,

    Au contraste effarant d'éternelle infortune.

     

    Et du réchauffement, soi-disant climatique,

    Définitivement aura fondu le miel

    De l'astre de mes nuits dans les hauteurs du ciel,

    Au même titre que les glaciers de l'Arctique.

     

    Ne m'acclimatant pas de son dédain de glace,

    J'erre depuis ce jour en un vide absolu,

    Sans tristesse, sans joie, et sans plus aucun but,

    Pataugeant à regret sans fin dans sa mélasse.

     

    L.


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    Que votre esprit ne soit prisonnier d'un dilemme!

    Puisqu'il me vient de vous, en votre âme initiée,

    Non sans douleur, j'avoue, j'accepte l'anathème

    D'un silence assassin, fort inapproprié.

     

    Quel que soit le motif ignorant mon problème,

    Nature de cette levée de boucliers,

    Qu'il soit, ou non, tenté de fuir les chrysanthèmes,

    Mon cœur n'implorera jamais votre pitié.

     

    Il n'aura évoqué, toujours, qu'un théorème:

    Celui, plus qu'évident, que vous lui manqueriez.

    Sans trop savoir pourquoi, désolée! je vous aime…

     

    D'un Amour sans désir, plus fort que l'Amitié,

    Sans trop savoir comment, chaste autant que bohème,

    C'est un fait, JE VOUS AIME… A quoi bon larmoyer?...

     

    L.

     


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