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    Un voyage à travers les siècles plus anciens?

    Dans nos mémoires? Est-ce que tu me rejoins?

    Sans qu'il soit déformé aux traditions orales,

    Comble enfin mon grand vœu dans un "oui" magistral.

     

    Fais de moi ton servant chevalier cavalier

    Emportant les faveurs de nos cœurs fous, alliés.

    Où tu iras, j'irai… Je ne puis te quitter.

    Ainsi t'ai-je suivie depuis l'antiquité.

     

    Dans ce long périple, mélangeant les époques,

    Que nos doux souvenirs du passé, que j'invoque,

    Repeuplent tes pensées, embellissent tes songes

    De cet heureux bonheur béat qui se prolonge!

     

    Noble Dame de Cœur, charmante Damoiselle,

    Je redeviens, pour toi, l'ombre d'un ménestrel,

    En refaisant chanter, de mon âme en délire,

    L'écaille de tortue qui me servit de lyre.

     

    Sous couvert de perruques révolutionnaires,

    De tes amours d'antan pour un mousse, que taire,

    Toi qui fus une de mes grandes découvertes,

    Au temps précieux, comme une renaissance offerte?

     

    Si pour toi, dans les temps, je plonge en cette joute,

    Dans ce jeu, thème d'odyssée, entends, écoute

    Ce que la mélodie zélée, dans ce murmure,

    Te dédicace en cette retombée d'art mûr.

     

    Un voyage à travers les siècles à venir?

    Puisque, à son grand regret, momifié de désirs,

    La chanson de geste ne se réfère aux mains,

    Voici l'invitation de ton scribe Aladin.

     

    L.


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    Si je ne garde de mes nuits

    Qu'un bien vaporeux souvenir,

    Mon âme demeure éblouie

    De la trace de ton sourire.

     

    Une rencontre indélébile,

    Un rendez-vous hors du commun,

    Savamment prédit, d'un habile

    Clin d'œil amusé du Destin.

     

    Amoureux du rire d'un ange,

    Que ma rêverie se prolonge

    Aux lumineux reflets orange

    De l'éclat merveilleux des songes…

     

    Sur la voie sacrée de l'espoir,

    Du fin fond de nos autrefois

    Aux promesses prémonitoires,

    Mon esprit s'envole vers toi.

     

    Ainsi mes pensées me ramènent,

    Sereines et caniculaires

    Enlaçant tendrement les tiennes

    Dans ces dimensions légendaires.

     

    Si je ne garde de mes nuits

    Que le charme de l'illusion,

    Mon âme en demeure éblouie

    Dans ce futur en suspension…

     

    L.


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    Quand la magie des mots refleurit d'espérance

    Les promesses blêmies d'un bienveillant futur,

    Transmutant nos pensées en amoureux murmures

    Pour le bonheur ému de nos deux cœurs en transe.

     

    Je t'espérais, ô Magistral Enchantement,

    Mon cœur, offert, aimant, t'ouvre tout grand ses ailes

    Dans un enlacement de printemps éternels,

    Accueillant ton amour… Je t'aime... infiniment…

     

    Vois! mon âme fébrile, accentuée d'un sourire

    Dans une communion de conscience extasiée,

    Incarne insolemment le foyer d'un brasier

    Se consumant pour toi d'un antique désir.

     

    Mon esprit sous le joug d'un trouble sans pareil

    Semble comme envoûté. Je ne me souviens pas

    Avoir, dans cette vie, jamais ressentis ça.

    Est-ce ainsi que l'amour ensorcelle, ô Merveille?

     

    En d'intimes confidences sur l'oreiller,

    Voici donc les aveux, ô petite Princesse,

    De mon cœur qui, pour toi, déborde de tendresse

    Et rêve de t'aimer dans un songe éveillé.

     

    L.


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    Mélangeons nos couleurs aux blancheurs de la nuit,

    En débordant les traits de nos sens interdits,

    Nostalgique mon coeur te jouera du tam-tam

    Au rythme frissonnant de nos désirs de femmes.

     

    Combinons les rousseurs qui perlent à nos joues,

    Epousant la pâleur des aveux qui s'avouent

    Dans cette communion de nos âmes qui dansent.

    Jouons avec le feu, au seuil de l'imprudence.

     

    Imbriquons nos auras dans l'espace infini,

    Voie lactée de nos songes, où tout nous est permis,

    Marions la douceur, unissons nos demains,

    Dans cet amalgame des lignes de nos mains.

     

    Et dans l'effusion de fusions à profusion

    Joignons nos deux plumes en toute inspiration.

    Apprêtant, pour toi seule, mon trousseau... de clés,

    Je t'attendrai, dès lors, en robe de mariée.

     

    L.


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    Nostalgique d'un mardi gras de carnaval,

    Ou d'un premier de l'an où les fruits se déguisent

    Dans des attraits d'appétissantes convoitises,

    Cendrillon, suppliciée, rêve d'aller au bal.

     

    "Il est temps d'apparaître ma Reine, ma Fée!"

    "Que nul ne transforme, en si trouillarde réplique,

    Mon espoir en cas rosse, que je ne sois bluffée

    D'un coup plus hasardeux de baguette magique!"

     

    "Je songe à rencontrer ma Princesse charmante

    Au lendemain et jour d'un mystique concert,

    De voir concrétiser ce songe qui me hante

    Le jour exactement de mon anniversaire."

     

    "La voir, juste la voir, avant que minuit sonne!

    Que pourrait-elle perdre, à défaut de sandales,

    Dans ce si grand respect que j'ai de sa personne,

    Qu'on puisse imaginer qui ne fasse scandale?"

     

    "Je sais maintenant que ma vie est comme un conte,

    Un conte merveilleux qui se finira bien:

    Elle et moi, le Bonheur, à nous aimer sans honte..."

     

    "Qu'on me taise à jamais ce vilain mot de "FIN"...!"

     

    L.


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