-
Par LLA le 21 Octobre 2013 à 18:28
Si je ne garde de mes nuits
Qu'un bien vaporeux souvenir,
Mon âme demeure éblouie
De la trace de ton sourire.
Une rencontre indélébile,
Un rendez-vous hors du commun,
Savamment prédit, d'un habile
Clin d'œil amusé du Destin.
Amoureux du rire d'un ange,
Que ma rêverie se prolonge
Aux lumineux reflets orange
De l'éclat merveilleux des songes…
Sur la voie sacrée de l'espoir,
Du fin fond de nos autrefois
Aux promesses prémonitoires,
Mon esprit s'envole vers toi.
Ainsi mes pensées me ramènent,
Sereines et caniculaires
Enlaçant tendrement les tiennes
Dans ces dimensions légendaires.
Si je ne garde de mes nuits
Que le charme de l'illusion,
Mon âme en demeure éblouie
Dans ce futur en suspension…
L.
votre commentaire -
Par LLA le 21 Octobre 2013 à 18:26
Quand la magie des mots refleurit d'espérance
Les promesses blêmies d'un bienveillant futur,
Transmutant nos pensées en amoureux murmures
Pour le bonheur ému de nos deux cœurs en transe.
Je t'espérais, ô Magistral Enchantement,
Mon cœur, offert, aimant, t'ouvre tout grand ses ailes
Dans un enlacement de printemps éternels,
Accueillant ton amour… Je t'aime... infiniment…
Vois! mon âme fébrile, accentuée d'un sourire
Dans une communion de conscience extasiée,
Incarne insolemment le foyer d'un brasier
Se consumant pour toi d'un antique désir.
Mon esprit sous le joug d'un trouble sans pareil
Semble comme envoûté. Je ne me souviens pas
Avoir, dans cette vie, jamais ressentis ça.
Est-ce ainsi que l'amour ensorcelle, ô Merveille?
En d'intimes confidences sur l'oreiller,
Voici donc les aveux, ô petite Princesse,
De mon cœur qui, pour toi, déborde de tendresse
Et rêve de t'aimer dans un songe éveillé.
L.
votre commentaire -
Par LLA le 21 Octobre 2013 à 18:24
Mélangeons nos couleurs aux blancheurs de la nuit,
En débordant les traits de nos sens interdits,
Nostalgique mon coeur te jouera du tam-tam
Au rythme frissonnant de nos désirs de femmes.
Combinons les rousseurs qui perlent à nos joues,
Epousant la pâleur des aveux qui s'avouent
Dans cette communion de nos âmes qui dansent.
Jouons avec le feu, au seuil de l'imprudence.
Imbriquons nos auras dans l'espace infini,
Voie lactée de nos songes, où tout nous est permis,
Marions la douceur, unissons nos demains,
Dans cet amalgame des lignes de nos mains.
Et dans l'effusion de fusions à profusion
Joignons nos deux plumes en toute inspiration.
Apprêtant, pour toi seule, mon trousseau... de clés,
Je t'attendrai, dès lors, en robe de mariée.
L.
votre commentaire -
Par LLA le 21 Octobre 2013 à 18:21
Nostalgique d'un mardi gras de carnaval,
Ou d'un premier de l'an où les fruits se déguisent
Dans des attraits d'appétissantes convoitises,
Cendrillon, suppliciée, rêve d'aller au bal.
"Il est temps d'apparaître ma Reine, ma Fée!"
"Que nul ne transforme, en si trouillarde réplique,
Mon espoir en cas rosse, que je ne sois bluffée
D'un coup plus hasardeux de baguette magique!"
"Je songe à rencontrer ma Princesse charmante
Au lendemain et jour d'un mystique concert,
De voir concrétiser ce songe qui me hante
Le jour exactement de mon anniversaire."
"La voir, juste la voir, avant que minuit sonne!
Que pourrait-elle perdre, à défaut de sandales,
Dans ce si grand respect que j'ai de sa personne,
Qu'on puisse imaginer qui ne fasse scandale?"
"Je sais maintenant que ma vie est comme un conte,
Un conte merveilleux qui se finira bien:
Elle et moi, le Bonheur, à nous aimer sans honte..."
"Qu'on me taise à jamais ce vilain mot de "FIN"...!"
L.
votre commentaire -
Par LLA le 21 Octobre 2013 à 18:19
Entends-tu cet aveu d'un souffle à ton oreille,
Infiniment plus délicat, plus silencieux
Que le bourdonnement mielleux de cette abeille,
Mais n'en est-il ainsi de ce qui vient des cieux?
Ta beauté en bouton, non encore déclose,
Contient déjà toute l'émouvante promesse
D'une imminente et très belle métamorphose
Pour son inspirateur enhardi de caresses.
Quand, sous l'onde câline et douce de mes ailes,
Un matin printanier, tu t'épanouiras,
Éphémère et sensuelle devant l'éternel,
Dans ta resplendissante et amoureuse aura.
Dès lors je ferai trembler ta corolle nue,
Dansante sous mes coups d'un allant frémissant,
Et ma bise sera pour toi la bienvenue,
Ne craignant de moi la fougue de l'ouragan.
Subtilement, j'éparpillerai ton pollen,
Et je ferai tomber un à un tes pétales,
Afin que les futurs lendemains se souviennent
De notre amour fébrile et quelque peu fatal.
Je te coucherai précautionneusement à terre
Et toi tu renaîtras dans le prochain printemps.
Peut-être me faut-il dévoiler ce mystère?
Qu'en dites-vous, amis, n'est-ce pas évident?
Elle est ma fleur… quel est donc son insigne amant?
Vous l'aurez devinez, on me nomme le vent…
L.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique