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Par LLA le 22 Octobre 2013 à 16:54
Voici que sonnerait l'heure de mes secrets,
Comme le glas, dans ce monde où rien n'est parfait!
L'instant est venu que mon cœur appréhendait
Dans une mise à nu de ses moindres aspects.
Que m'a-t-il pris, par quelle inconscience hypnotique,
De renaître à la vie infiniment trop tôt,
D'avoir choisi de m'incarner dans une peau
De mauvais genre, aux yeux de l'opinion publique?
Aux jugements cinglants comme ce couperet,
Pour la seconde fois, j'aurais perdu la tête
Pour celle qui sera ma fête ou ma défaite,
Et je l'attends: mon coeur est pour elle aux arrêts.
Je suis juste tombée, d'un pur allant saphique,
Amoureuse, et demain, je l'espère, en ses bras;
Voici mon sort! ... elle seule en décidera.
Il n'y eu, de ma part, nul élan stratégique.
Et je ne rêve plus que d'un songe concret.
Sans comprendre vraiment pourquoi elle se tait,
Je l'attends patiemment, espérant que jamais
Ne sonnera cette heure atroce des regrets.
L.
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Par LLA le 22 Octobre 2013 à 16:52
En vers galants, communément à l'abordage,
Faisant fi du hasard et reflux insensés,
Accorde-moi de m'échouer sur ton rivage
En un zodiac averti qui s'incruste assez.
Sens-en, travesti valeureux, l'heureux présage,
Accordant à mes mains le soin de devenir,
En m'ouvrant cette fois ardemment le passage,
Plus éloquentes que mes mots, à l'avenir.
Qu'on prenne pour modèle, en amies, confiance,
La concrétisation d'un rêve romancé
D'affirmations, béni par les hautes instances.
Et que ce jour voit naître, emmêlant nos soupirs
Aux virtualités des robes enlacées,
L'union permanente de nos conjoints désirs.
L.
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Par LLA le 22 Octobre 2013 à 16:50
Tes messages, tes résurgences,
Nous les avons pourtant reçus.
Le Ciel, malgré toute évidence,
Est le seul qui ne soit perdu.
Si c'est vraiment ce que tu veux,
Puisses-tu pardonner mon doute,
Je pourrais m'éloigner un peu,
Quand bien même cela me coûte.
Tel un chat qui ne griffe ou mord,
Dans un coin discret du décor,
Pour toi, avec et sans ressort,
Juste à tes pieds, je me rendors.
Le plus difficile sera
De mettre mes pensées en cage
Afin qu'elles ne viennent pas
Déconcerter ton paysage.
Je ligoterai, pour un temps,
Mon esprit, sans le mettre aux fers
Pour qu'il n'attire pas l'aimant.
Autrement, tout est à refaire!
Mais, si... demain: jour de Bonheur,
D'une caresse ou d'un baiser,
Tu voulais réveiller mon cœur,
Viens et fais-le… sans hésiter,
Oui, reviens-moi sans hésiter!
L.
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Par LLA le 22 Octobre 2013 à 16:45
Mots d'alitée – Voici l'explication du drame:
Au crissement frotté de sa pointe d'acier,
Dans les intersections complexes de la trame,
La plume, sans merci, a griffé le papier.
Faute ne fut d'élans criés, d'écrits d'alarme,
Mais la page froissée, sous l'eau d'yeux, gondole.
O Page! l'encre jetée, mêlée à mes larmes,
Aurait dû dessiner pour toi une auréole!
Sangsue alitée – Qui n'a pas veillé au grain?
De mes moires, impression vague de l'amère?
Désirs d'être à la page. La penne, à son chagrin,
En trace indélébile, en essuie le revers.
Quel gâchis! Sacrilège à l'Amour! Et pourtant,
La plume aurait voulu caresser le papier,
Ancrée, se fondre en lui, s'y livrer librement
D'une prestance émue de tendresse initiée.
Morte alitée – La plume, voilée, s'est brisée
Sur le coté verso revêche de la page,
Dont, sans un pli, je suis devenue la risée!
N'a-t-on pu m'épargner cet horrible passage?
Qui? quoi? comment? pourquoi? c'est incompréhensible!
Pour une fois qu'un livre enfin me passionnait,
Là, la bibliothèque m'est inaccessible,
Je ne sais que faire afin d'y avoir accès.
Qui œuvre contre nous? Quel est dont cet ouvrage
Qui s'amuse sciemment dans un but de détruire,
Te faisant me traiter ainsi avec outrage,
Volant notre bonheur présent et avenir?
L.
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Par LLA le 22 Octobre 2013 à 16:43
Etre Ton Amie et Ton Guide
Etait tout d'abord ma Mission.
J'ai si peu rempli ma fonction.
Serait-ce là mon premier bide?
Manquais-je de quelque affection?
J'ignorais que mon coeur livide,
Pour la Bonne Cause apatride,
S'éprendrait de tant de Passions.
Dois-je renoncer au Bonheur
Que j'ai vu poindre en te voyant?
Je ne puis le croire un instant
Sans m'effondrer dans la Douleur.
Qui cherche à souiller les printemps
De mon Papillon butineur,
Pour qui je suis devenue Fleur,
Et notre épanouissement?
Nous avons tant de souvenirs...
Je ne peux non plus t'oublier.
Quant à te laisser t'en aller
Je n'y puis non plus consentir.
Le mal aura beau tout tenter,
Essayer de nous démolir,
Je t'ai promis, sans me dédire
Je ne vais pas t'abandonner.
L.
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