•  

     

    Même au plus profond de l'espace,

    L'Amour fera fondre la glace,

    Jusqu'à ce qu'il sauve et délivre

    Ton cœur aveuglé par le givre.

     

    En remède à sa surdité,

    Combattant de l'absurdité,

    Je ne baisserai pas les bras

    Sinon pour les tendre vers toi.

     

    Et, pour ardent et doux qu'il soit,

    Nous n'aurons pas d'autre combat,

    Que celui, intense, à mains nues,

    Qui nous transcendera aux nues.

     

    Un corps à corps interstellaire

    D'où jaillira toute lumière,

    Brisant le piège de cristal

    Qui te mure au froid hivernal.

     

    Je saurai bien en ces facettes,

    Loin du miroir aux alouettes

    Y trouver la faille muette

    Et y glisser mon allumette.

     

    Face à ton armure de givre,

    Et pile à l'heure, mon coeur ivre,

    En vertu de ses sentiments,

    Viendra à bout de tes tourments.

     

    Mon Amour en sa dévotion,

    Sans la moindre superstition,

    Parviendra, têtu, efficace,

    Entre nous, à briser la glace.

     

    Si, un jour, ton cœur s'éblouie

    Aux lumières d'un Saint esprit,

    Ne crains rien pour ton champ visuel.

     

    Tu peux lever les yeux au Ciel.

     

    L.


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  •  

     

    Me serai-je perdue dans l'illusion d'un rêve?

    Rassurez-moi ainsi dans la minute brève...

    Dites-moi, consciemment, éloignée des mensonges,

    Que s'ouvre devant nous le plus merveilleux songe.

     

    Avouez-moi, de dessous vos teintes roussies,

    Clairement exprimé que vous m'aimez aussi.

    Le doute s'insinue parfois comme un idiot

    Dans l'incompréhension du jeu troublant des mots.

     

    Rassurez-moi, que je n'ai point ici le tord,

    En ce futur émerveillant, d'y croire encore,

    Et que ce jour viendra, d'avril épanoui,

     

    Où je pourrai enfin discerner en vos yeux

    Toute l'exaltation de votre coeur ravi,

    Sous cette protection sans fin bénie des cieux.

     

    L.


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    Cruauté de l'attente, espérance d'un pli.

    Ce silence toujours, pas de mot, pas de MI.

    Pas de lettre aujourd'hui! Nouvel espoir lundi.

    La vie est en suspens, le temps se multiplie.

     

    Des Alphabétiques qui dansent pour toi, blêmes,

    Dans une farandole un millier de je t'aime.

    Mon imagination me trahit, me blasphème,

    Mon esprit torturé s'invente des problèmes.

     

    Puisse la Destinée rendre grâce au facteur

    S'il m'apportait enfin la clé de mon bonheur.

    Vraiment, ignores-tu, bienvenu séducteur,

    Que je rêvais déjà de te couvrir de fleurs?

     

    L.


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    Mon cœur te quémande si peu:

    Qu'un mot ranime l'Espérance,

    S'opposant au néant véreux

    Connu sous le nom de silence,

    Aux cruelles règles du jeu

    Qui lui imposent ton absence.

    Pour lui, même un semblant d'aveu,

    Revêt la plus grande importance.

    Son excuse est d'être amoureux.

    Pardonne-lui cette insolence.

     

    Mes yeux ne mendient pas grand-chose:

    Juste un éclat de ton sourire

    Suffit à leur apothéose,

    Ton image en un souvenir

    Dessous leurs deux paupières closes.

    Ce que réclameraient mes mains,

    S'avère un peu plus délicat

    Et d'un plus langoureux dessein:

    De l'interaction d'une aura

    En frôlements de peau satin.

     

    Mes mots n'ont pas, seuls, le mérite

    D'avoir envie de te toucher.

    Ce que mes lèvres sollicitent

    En prenant quelques libertés,

    Sans intention, même illicite,

    De la tienne, de te priver,

    Tient, de leur volonté tacite,

    Dans le larcin de tes baisers.

    Au mobile d'être séduites,

    Fais-leurs grâce d'avoir osé.

      

    Mon corps imprégné de désirs,

    Un léger peu plus libertin

    Dans son inavouable délire,

    Lui, rêve d'épouser le tien

    Dans une ronde de plaisir.

    Même vœu de mon âme blême

    Pour un excès de connivence.

    Ce qu'elle pourrait dire même

    Pour son honorable défense

    Ne tient qu'en ces trois mots: Je t'aime!

     

    Et que demande donc ma Vie

    Que tu ne saches par avance,

    Sinon que combler tes envies,

    En lui offrant enfin la chance

    De t'entendre lui dire "oui"

    Dans une perpétuelle alliance.

    L'amour est son seul alibi,

    Pardonne-lui son impudence.

     

     L.


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    Quand tout t'appelle en moi, qu'un silence désarme,

    Muant mon chant d'amour en un cri de détresse,

    Mes ivres sentiments tout débordants de larmes,

                Ton absence me blesse.

     

    Mon cœur agenouillé humblement devant toi,

    En proie à je ne sais quelle insensée hantise,

    Devenu la risée de mon plus grand émoi,

                Longuement agonise.

     

    Au jour qui déliera, de violences d'orage,

    Conjuguant pour nous deux le futur au présent,

    Les baisers retenus de nos bouches sauvages

                Dans ce désir ardent.

     

    D'harmonieuses vocalises, auréolées

    D'un cri libérateur, déchireront le ciel,

    Légendaire et inoubliable pied de nez

                Aux contretemps cruels.

     

    Sous la romance d'une alliance sans anneaux,

    Au signe d'infini, en d'intenses tendresses,

    S'imprègnera mon derme au parfum de ta peau

                Assoiffée de caresses.

     

    Et le Bonheur verra s'envoler librement

    Nos ailes largement déployées d'anges-lige,

    Dans la consécration magique du serment,

                Vers un nouveau vertige.

     

    L.


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