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Par LLA le 22 Octobre 2013 à 09:04
Même au plus profond de l'espace,
L'Amour fera fondre la glace,
Jusqu'à ce qu'il sauve et délivre
Ton cœur aveuglé par le givre.
En remède à sa surdité,
Combattant de l'absurdité,
Je ne baisserai pas les bras
Sinon pour les tendre vers toi.
Et, pour ardent et doux qu'il soit,
Nous n'aurons pas d'autre combat,
Que celui, intense, à mains nues,
Qui nous transcendera aux nues.
Un corps à corps interstellaire
D'où jaillira toute lumière,
Brisant le piège de cristal
Qui te mure au froid hivernal.
Je saurai bien en ces facettes,
Loin du miroir aux alouettes
Y trouver la faille muette
Et y glisser mon allumette.
Face à ton armure de givre,
Et pile à l'heure, mon coeur ivre,
En vertu de ses sentiments,
Viendra à bout de tes tourments.
Mon Amour en sa dévotion,
Sans la moindre superstition,
Parviendra, têtu, efficace,
Entre nous, à briser la glace.
Si, un jour, ton cœur s'éblouie
Aux lumières d'un Saint esprit,
Ne crains rien pour ton champ visuel.
Tu peux lever les yeux au Ciel.
L.
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Par LLA le 22 Octobre 2013 à 08:55
Me serai-je perdue dans l'illusion d'un rêve?
Rassurez-moi ainsi dans la minute brève...
Dites-moi, consciemment, éloignée des mensonges,
Que s'ouvre devant nous le plus merveilleux songe.
Avouez-moi, de dessous vos teintes roussies,
Clairement exprimé que vous m'aimez aussi.
Le doute s'insinue parfois comme un idiot
Dans l'incompréhension du jeu troublant des mots.
Rassurez-moi, que je n'ai point ici le tord,
En ce futur émerveillant, d'y croire encore,
Et que ce jour viendra, d'avril épanoui,
Où je pourrai enfin discerner en vos yeux
Toute l'exaltation de votre coeur ravi,
Sous cette protection sans fin bénie des cieux.
L.
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Par LLA le 22 Octobre 2013 à 08:52
Cruauté de l'attente, espérance d'un pli.
Ce silence toujours, pas de mot, pas de MI.
Pas de lettre aujourd'hui! Nouvel espoir lundi.
La vie est en suspens, le temps se multiplie.
Des Alphabétiques qui dansent pour toi, blêmes,
Dans une farandole un millier de je t'aime.
Mon imagination me trahit, me blasphème,
Mon esprit torturé s'invente des problèmes.
Puisse la Destinée rendre grâce au facteur
S'il m'apportait enfin la clé de mon bonheur.
Vraiment, ignores-tu, bienvenu séducteur,
Que je rêvais déjà de te couvrir de fleurs?
L.
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Par LLA le 21 Octobre 2013 à 21:05
Mon cœur te quémande si peu:
Qu'un mot ranime l'Espérance,
S'opposant au néant véreux
Connu sous le nom de silence,
Aux cruelles règles du jeu
Qui lui imposent ton absence.
Pour lui, même un semblant d'aveu,
Revêt la plus grande importance.
Son excuse est d'être amoureux.
Pardonne-lui cette insolence.
Mes yeux ne mendient pas grand-chose:
Juste un éclat de ton sourire
Suffit à leur apothéose,
Ton image en un souvenir
Dessous leurs deux paupières closes.
Ce que réclameraient mes mains,
S'avère un peu plus délicat
Et d'un plus langoureux dessein:
De l'interaction d'une aura
En frôlements de peau satin.
Mes mots n'ont pas, seuls, le mérite
D'avoir envie de te toucher.
Ce que mes lèvres sollicitent
En prenant quelques libertés,
Sans intention, même illicite,
De la tienne, de te priver,
Tient, de leur volonté tacite,
Dans le larcin de tes baisers.
Au mobile d'être séduites,
Fais-leurs grâce d'avoir osé.
Mon corps imprégné de désirs,
Un léger peu plus libertin
Dans son inavouable délire,
Lui, rêve d'épouser le tien
Dans une ronde de plaisir.
Même vœu de mon âme blême
Pour un excès de connivence.
Ce qu'elle pourrait dire même
Pour son honorable défense
Ne tient qu'en ces trois mots: Je t'aime!
Et que demande donc ma Vie
Que tu ne saches par avance,
Sinon que combler tes envies,
En lui offrant enfin la chance
De t'entendre lui dire "oui"
Dans une perpétuelle alliance.
L'amour est son seul alibi,
Pardonne-lui son impudence.
L.
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Par LLA le 21 Octobre 2013 à 21:01
Quand tout t'appelle en moi, qu'un silence désarme,
Muant mon chant d'amour en un cri de détresse,
Mes ivres sentiments tout débordants de larmes,
Ton absence me blesse.
Mon cœur agenouillé humblement devant toi,
En proie à je ne sais quelle insensée hantise,
Devenu la risée de mon plus grand émoi,
Longuement agonise.
Au jour qui déliera, de violences d'orage,
Conjuguant pour nous deux le futur au présent,
Les baisers retenus de nos bouches sauvages
Dans ce désir ardent.
D'harmonieuses vocalises, auréolées
D'un cri libérateur, déchireront le ciel,
Légendaire et inoubliable pied de nez
Aux contretemps cruels.
Sous la romance d'une alliance sans anneaux,
Au signe d'infini, en d'intenses tendresses,
S'imprègnera mon derme au parfum de ta peau
Assoiffée de caresses.
Et le Bonheur verra s'envoler librement
Nos ailes largement déployées d'anges-lige,
Dans la consécration magique du serment,
Vers un nouveau vertige.
L.
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